dimanche 13 juin 2021

Le syndrome de la page blanche chez les étudiants

 


En tant qu’étudiant nous sommes de plus en plus nombreux à être confrontés à un manque d’inspiration, quand il faut écrire un rapport de stage, un blog universitaire et bien d’autres écrits. D'après des étudiants d'une école de formation en psychologie appartenant à l'Université catholique de Lyon et Paris: « Ce manque d’inspiration, où l’on peut avoir une feuille vierge pendant une heure sans avoir inscrit un mot sur une feuille de papier ou derrière un clavier n’est autre que le syndrome de la page blanche ».

La plupart d’entre nous associons le syndrome de la page blanche qu’aux écrivains, tout comme eux nous sommes aussi exposés à ce fléau, comme par exemple les salariés lorsqu’ils doivent faire des comptes rendus ou des rapports.

 Le syndrome de la page blanche qu’est-ce que c’est ?

Appelé scientifiquement ‘’leucosélophobie’, le syndrome de la page blanche est une crainte qu'éprouve un écrivain de ne pas trouver l'inspiration au moment de commencer ou de poursuivre une œuvre.

Le mot leucosélophobie vient du grec leukos (blanc), sélida (page) et phóbos (peur)

https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/leucoselophobie

Comment se manifeste le syndrome de la page blanche chez les étudiants

Ce syndrome qui est associé à un manque d’inspiration, une angoisse ou une peur, se manifeste-elle différemment chez les étudiants ?

 Chez les étudiants, cela se manifeste par une incapacité à poser nos idées noir sur blanc alors qu’elles nous sont bien présentes à l’esprit

« Malheureusement, le syndrome de la page blanche apparaît quand toutes les étapes de recherche, d’apprentissage, de réflexion ont été réussies.  C’est la finalisation du travail qui est empêchée, avec l’impression de ne pas savoir par où commencer. » https://ledailypsy.wordpress.com/2015/12/30/atteint-par-le-syndrome-de-la-page-blanche

Nous ressentons le sentiment de ne pas être à la hauteur. Il arrive aussi que l’on se sente coupable et impuissant surtout en période d’examen.  Le stress, nos états émotionnels sont des facteurs parmi tant d’autres pouvant maintenir ou déclencher notre manque d’inspiration.    

 

Comment combattre ce syndrome ?

Tout d'abord, continuer à nous dire, que nous ne sommes pas à la hauteur, nous fait douter de nous et nous empêche d’avancer sur nos mémoires.



Le blocage ne résulte pas seulement d’un manque d’inspiration, il peut aussi venir du perfectionnisme qui nous empêche de nous lancer car il faudrait que ce soit parfait dès le premier jet. L’exigence, bien trop élevée, dépasse souvent nos capacités tout en sachant qu’il sera difficile pour nous de l’atteindre.

Nous devons être tendre envers nous-même.  On ne peut pas être excellent en tout, et un travail qui n’est pas parfait n’est pas « nul » pour autant. Valorisons nos efforts plutôt que le résultat et n’oublions pas que nos notes ne sont qu’un aspect à un instant T de notre travail. https://ledailypsy.wordpress.com/2015/12/30/atteint-par-le-syndrome-de-la-page-blanche


Pour vaincre ce syndrome il faut :


  • ·    Faire de la place dans son esprit 
  • ·       Être dans le moment présent
  • ·       Se fixer des objectifs réalistes (objectifs SMART*)

SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel

  • ·       Sortir et discuter
  • ·        Écrire dans le désordre
  • ·       Lire encore et encore, mais pas n’importe quoi
  • ·       Stimuler sa créativité
  • ·       S’obliger à écrire fréquemment

Autres astuces conseillées par le site livementor.com

ü  Trouver un partenaire d’écriture pour lutter contre le syndrome de la page blanche

Lorsque vous planifiez des séances d’écriture, essayez de trouver quelqu’un qui a lui aussi besoin d’écrire.


 ü  Faire des pauses. Mais des vraies pauses !

Écrire est un processus gourmand en termes d’énergie mentale.

Il est très difficile d’écrire plusieurs heures d’affilée, sans prendre de pause.

C’est pour cela qu’il faut absolument en prendre. Ne pas hésiter à couper totalement et se vider la tête.


 ü  La journée lecture pour lutter contre le syndrome de la page blanche

L’idée de base de cette technique provient de Bill Gates, Fondateur de Microsoft.

Bill Gates a réussi à transformer et réinventer le modèle de son entreprise à plusieurs reprises.

En 1995, il est parti pendant une semaine, s’isoler dans une cabane pour dévorer des dizaines de livres.

Puis Il est revenu de cette semaine de lecture en envoyant un mail le lundi à toute son entreprise : “Ça fait des années qu’on produit des logiciels, il serait maintenant temps de se concentrer uniquement sur Internet. Qu’on invente le futur de notre entreprise, Microsoft.



  • ü  Arrêter d’écrire au bon moment

 « La meilleure façon d’écrire, c’est de toujours s’arrêter quand vous arrivez à bien écrire et que vous savez déjà ce qui va se passer ensuite dans votre histoire. Si vous faites cela chaque jour, vous n’aurez jamais de blocage » Ernest HEMINGWAY

L’idée d’Hemingway est la suivante :

Pour ne pas être bloqué, il faut prendre du temps pour soit, ne surtout pas se priver du temps de sommeil, au contraire il est important de savoir s’arrêter au bon moment lorsqu’on se sent inspiré ou qu’on est dans le jus afin de savoir quoi écrire le lendemain, pour lui c’est la meilleure méthode de progresser  et d’atteindre l’objectif qu’on se fixe. Il en a lui-même fait l’expérience et il qualifie cette méthode de très efficace.

La nuit porte conseil !

https://www.livementor.com/blog/syndrome-page-blanche

 



 

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan » Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2014 de Patrick Modiano

 

Reference bibliographique

https://ledailypsy.wordpress.com/2015/12/30/atteint-par-le-syndrome-de-la-page-blanche/

https://www.livementor.com/blog/syndrome-page-blanche

https://dicocitations.lemonde.fr/citation.php?

https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/leucoselophobie 

Par Heole Kibinda

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