dimanche 16 novembre 2014

Du théâtre dansé sur le thème de l'aliénation au travail

Par Lucile Desmoulins
Au théâtre Jean Vilar de Vitry, j’ai assisté à une pièce de théâtre dansé exceptionnelle sur le thème de l’aliénation et du travail par la compagnie Trafic de styles. Ce bijou repasse au théâtre de Suresnes en janvier. J’y retournerai avec plaisir ! Avis aux amateurs...

Faites la place ! "Petits morceaux du réel"

Il est difficile de parler d'une œuvre que l'on a adorée. Impressionnée (et fainéante), je me contente de recopier le descriptif qui figure sur le site du théâtre Jean Vilar de Vitry qui décrit très bien l’œuvre : "Faites la place ! "Petits morceaux du réel" Pour Faites la Place ! (petits morceaux du réel), Sébastien Lefrançois a voulu entrer en immersion, se mettre en contact avec la réalité du travail, en observant au plus près les pratiques, les mutations, à l’écoute des histoires, des émotions, des ressentis.  

Ces « laboratoires du réel » ont révélé à quel point le travail peut être source de mal-être : routine, stress, pression, conflits, émiettement des tâches, perte de sens… Mais le travail est apparu aussi comme un espace de micro-création où chacun élabore des mécanismes ludiques, poétiques ou imaginatifs pour continuer d’exister.
Dans un univers ouvrier aux airs de symphonie populaire, Sébastien Lefrançois dirige ses danseurs dans une pièce chorale, à laquelle il apporte le mélange de hip hop, de cirque, de danse contemporaine, de burlesque, caractéristique de son écriture chorégraphique.
Dans la lignée des Temps modernes de Chaplin, Faites la Place ! pointe tout à la fois l’absurdité de nos conditions de travail et notre capacité à lutter et à faire surgir le vivant à l’intérieur du cadre ».

Une vidéo du filage

Un filage, c’est une répétition, les 4 premières minutes sont un peu mollassonnes, mais la suite rend bien compte de la qualité du spectacle, du dynamisme de la troupe, de la qualité technique des danseurs et danseuses, de l’expressivité singulière de chacun des artistes. Bluffant !

jeudi 6 novembre 2014

Expoprotection7 - Publicité pour Feeltact


Feeltact, Le Bracelet Connecté Vibrant

Par Nathan BABOT et Arnaud BAZIERE
La start-up française Novitact s’apprête à  lancer sur le marché Feeltact, un bracelet connecté  innovant dont la technologie repose sur la transmission de messages par vibrations. Cette invention  vient d’être récompensée par le grand prix du Printemps Numérique qui lui permettra à ce titre de participer au prochain CES à Las Vegas, le plus grand salon dédié au numérique au monde.

Du ludique au pratique

À la base du projet, deux jeunes entrepreneurs, Thibaud Sévérini et Vanessa Caignault. Le premier est le co-inventeur du procédé. En 2009, il est attaché au Costech, laboratoire spécialisé en sciences cognitives et en interactions tactiles dépendant de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) qui deviendra l’un de leur partenaire. C’est ici qu’il participe au développement  d’un système de guidage par vibrations pour les utilisateurs d’un jeu vidéo sur iPhone1  distingué par le  concours européen Galiléo Masters. C’est alors que nait l’idée de concevoir des applications plus pertinentes à partir du dispositif. En 2011, il est rejoint par Vanessa pour le développement marketing. Un partenariat avec Altran Prime conduit à la mise au point du prototype.
Feeltact fonctionne en réseau. Les utilisateurs du bracelet sont reliés à une plateforme informatique via bluetooth, permettant aux porteurs de communiquer et d’interagir par l’envoi de messages préétablis  à l’aide d’une simple pression et reçus sous forme de vibrations. Des variations de rythmes et d’intensité permettent d’établir un code semblable au morse et de décrypter le sens des informations.

Un produit polyvalent

En pratique, cet outil se distingue par son adaptation dans des situations ou des environnements où la communication verbale et visuelle sont entravées par diverses contraintes (niveau sonore, espacement géographique, nécessité de discrétion.) Il n’est pas encore mis sur le marché mais de nombreuses applications sont déjà envisagées dans les domaines de la santé ou de la sécurité. La société devrait d’ailleurs entrer en phase de test pour une expérimentation en collaboration avec la SNCF. Thibaud Sévérini affirme également avoir été sollicité par des acteurs de la défense pour intégrer les dispositifs dans des situations de combats militaires. Les travailleurs en situation de handicap (malentendants, déficients visuels, à mobilité réduite) pourraient aussi bénéficier de ce service afin de prévenir de nombreux risques en situation de travail ou d’urgence (évacuation). Dans l’industrie ou le BTP par exemple, il pourrait devenir un moyen pertinent pour alerter un collaborateur confronté à un risque immédiat.

À ce sujet, Fernand, agent de maitrise sur un chantier a pu faire l’amère expérience des conséquences de l’incapacité de communiquer : « un opérateur externe à l’entreprise, portant des équipements anti-bruit découpait une cloison et ne se doutait pas qu’il y avait une canalisation de gaz qui y passait. En arrivant sur les lieux et au courant de ce risque, je n’ai pas pu l’en informer assez rapidement et un incendie s’est déclaré. L’opérateur a été grièvement blessé au visage et des dégâts matériels importants ont été recensés. » Dans un tel cas l’utilisation du Feeltact aurait permis d’éviter l’accident, en avertissant l’opérateur par un signal tactile.
À ce jour, le projet a déjà su séduire plusieurs investisseurs. L’UTC, la région Picardie, le fonds Feder de l’Union Européenne ont amorcé son financement. Ils ont été rejoints par la suite par un Business Angel, le CIC, la plateforme Initiative, le réseau Entreprendre ainsi que la BPI France. Sa présence sur le salon Expoprotection au Parc des Expositions à Paris, Porte de Versailles, sera une occasion supplémentaire d’attirer de nouveaux marchés vers l’utilisation du service.

Références: 1 Esposito, N., & Lenay, C. (2013). FeelTact: Rich Tactile Feedback for Mobile Applications, an Example With a Location-Based Mobile Game, 2(3), p. 73–78. Retrieved from http://www.mc-journal.org/Download.aspx?ID=5445

Expoprotection6 - Publi-information pour des EPI


La technologie RUN-R sur Expoprotection

Par Elisabeth RAMANICH et Clémentine HAMEL 
      
HECKEL est une marque du groupe UVEX  spécialisée dans la chaussure de sécurité depuis 1970 et l’un des leaders des équipements de protection individuelle (EPI) dans le monde.
En 2014, celle-ci met au point une nouvelle gamme de chaussures de qualité : Heckel RUN-R. Cette gamme se veut performante, flexible et légère, une innovation certaine dans ce domaine où l’évolution des chaussures de sécurité n’était pas au centre des préoccupations.
Photo prise lors du salon, le 5/11/2014 par Clémentine Hamel


En matière de sécurité au travail, la législation impose le port d’un équipement de protection individuelle (EPI) qui ne peut être envisagé que lorsque toutes les autres mesures d’élimination ou de réduction des risques s’avèrent insuffisantes ou impossibles à mettre en œuvre. Le port d’EPI sert à prévenir tout risque résiduel. Il existe trois catégories de situations qui nécessitent le port d’EPI (risques d'accidents mineurs, intermédiaires et graves).
Le port de chaussures de sécurité est indiqué principalement dans le secteur secondaire notamment lors de travaux de manutention manuelle nécessitant la protection des pieds contre les risques d’écrasement. Ces chaussures sont souvent lourdes, entraînant des douleurs lombaires, une défaillance par rapport à l’aération de la chaussure quant à l’hygiène des pieds alors que c’est une priorité dans la thématique de la sécurité et confort des pieds en matière de prévention.

La prévention en chiffres...

Pieds écrasés, sectionnés, amputations des orteils, brûlures, entorses, fractures autant d’incidents évitables nécessitant le port d’EPI obligatoire.
Selon l’étude statistique de l’INRSpublié en 2010, le nombre d’accident de travail avec arrêt s’élève à 658,847 soit une hausse de 1.1% depuis 2009. Cela regroupe essentiellement la manutention manuelle qui représenterait 1/3 des accidents avec arrêt. Une autre étude menée par la CNAMTS en 2010, montre que la répartition du siège des lésions touchant les pieds  représente 39,248 des accidents du travail.
Les plus exposés à ces risques sont les nouveaux travailleurs, intérimaires, jeunes salariés parce que moins expérimentés et souvent manquant d’informations. Elisabeth RAMANICH témoigne : « J’ai assisté à la déclaration d’accident du travail d’un jeune intérimaire à une secrétaire, lorsque que je patientais dans la salle d’attente d’une agence d’intérim. Celui-ci expliquait que lors d’une tentative de déplacement d’objet dans un entrepôt d’une entreprise de bricolage, plusieurs plaques de plâtre lui sont tombées sur son pied. Bien qu’il ait eu ses chaussures de sécurité, le poids du choc n’a pu être amorti, entraînant une entorse au pied ».
La gamme Run-R s’inspire du monde du running  ajoutant une dimension design et donc innovante. L’avantage de cette avancée dans la prévention est la semelle légère et la flexibilité du produit tout en conservant les caractéristiques de la chaussure initiale, à savoir : résistance, robustesse avec une protection en métal.

Expoprotec5 - Publi-information pour Earsonics


Les progrès des Protections Individuelles Contre le Bruit 

Par Dayana TARLIE et Allison TINANT

L’homme possède différents sens qui sont indispensables pour lui. La vue, le goût, le toucher, l’audition, etc… Nous devons les protéger afin de les préserver.
Le salon de l’Expoprotection, que nous avons visité, comportait des stands qui mentionnaient le risque acoustique. Ces stands permettaient aux entreprises de voir et de découvrir les produits qui existent pour protéger les personnes envers le bruit. C’est un problème connu de tous.

Quelques chiffres et réglementations

En France, on estime 5 000 000 de personnes souffrant de problèmes d’audition. Aujourd’hui, le bruit est un problème qui est important car il est présent tout autour de nous. C’est un problème majeur dans le monde du travail. Le coût moyen d’une surdité professionnelle se situe entre 90 000 et 130 000 euros. C’est pourquoi, différentes réglementations ont été mise en place afin de contribuer à la protection des salariés. Mais aussi, des Protections Individuelles Contre le Bruit (PICB) ont été mise en place dans les entreprises. Ces PICB permettent d’atténuer le bruit perçu par l’homme et ainsi de pouvoir travailler dans des conditions acceptables.
Il faut savoir que le bruit est dangereux pour la santé. Il provoque des inconforts au travail (stress, nervosité, acouphènes, fatigue, surdité etc…) et des diminutions de la performance. Ces problèmes sont pris en compte dans le monde du travail car les risques provoquaient par le bruit entrainent des accidents du travail. La réglementation nous dit qu’à partir de 80 dB (A) sur une exposition de 8 heures de travail, des actions de réduction de bruit doivent être mises en place par l’entreprise alors qu’à 85dB(A), elles sont obligatoires. A 87dB(A) sur 8 heures de travail (cette valeur comprend l’atténuation des PICB), à ne pas dépasser et mesure de réduction de bruit immédiat.
Les protections individuelles présentent à l’Expoprotection sont présentes pour montrer l’importance de la protection face à ce risque et parmi ces protections, des nouveaux produits ont été créés afin d’améliorer les conditions de travail.

Le EARPAD CONTROL DB1

Parmi ces stands, nous avons pu découvrir un produit innovant contre le bruit. Il s’agit de l’EARPAD CONTROL DB1 qui a été créé par EARSONICS (Stand N23). Ce produit est un nouveau PICB. Sa fonction est de prévenir l’utilisateur lorsqu’il a atteint sa dose de bruit journalière réglementaire (soit moins de 87dB(A) sur 8heures de travail). Ce produit est un protecteur acoustique universel avec un dosimètre intégré pour chaque oreille. Il permet ainsi une bonne protection de la personne portant le PICB et de l’informer quand quitter son poste quand la dose de bruit sur 8heures de travail a été atteinte.

Un témoignage poignant


Nous avons recueilli un témoignage d’une personne travaillant dans un environnement bruyant. L’histoire de Rémi est édifiante, cet ouvrier de 52 ans nous raconte son expérience: «  J’ai toujours pensé que les protections auditives au travail étaient importantes. Le souci, c’est que je n’ai jamais pris la peine de les porter car ça m’embêtait, je ne trouvais pas ça pratique. Surtout pour les  bouchons d’oreilles à façonner. Je n’arrivais jamais à les mettre et pourtant on me montrait souvent comment les porter. J’ai donc pris l’habitude de ne pas me protéger en me disant que le bruit était supportable dans son ensemble et que ce n’était pas grave. J’ai fait ça pendant des années. 
Aujourd’hui je souffre de troubles du sommeil dus aux acouphènes. Je mets plusieurs heures à m’endormir à cause de mes oreilles qui bourdonnent, sifflent. C’est insupportable. Je regrette de ne m’être pas protégé pendant ces années, ce qui m’aurait évité un traitement auditif jusqu’à la fin de ma vie. Je suis constamment fatigué car je dors mal et mes maux d’oreilles me donnent des maux de tête. Plus encore, les conséquences vont à me rendre nerveux et je risque de l’hypertension. Les PICB ont évolué et sont plus efficaces. Je ne remets pas en cause la technologie mais ma volonté de me protéger ». Et Rémi, de conclure son témoignant poignant par ce simple conseil : «  Protégez-vous».

Quelques sources pour en savoir plus...

Un lien correspondant à la réglementation :
http://www.inrs.fr/accueil/risques/phenomene-physique/bruit/reglementation.html

Une lien correspondant aux chiffres annoncés :
http://www.doctissimo.fr/html/sante/audition/sa_5481_audition_chiffres.htm

Et un lien correspondant au produit EARPAD CONTROL DB1 décrit dans notre document :
http://www.earsonics.com/protection-auditive/

Suite à notre visite du salon Expoprotection - Publi-information sur les chutes en hauteur


Dangers et risques : attention aux chutes en hauteur

Par Caroline GOLTZ, Laetitia MOLINA - Étudiante LPro SSTE
Le mercredi 5 novembre 2014, nous nous sommes rendus pour vous au salon Expoprotection à la porte de Versailles. Parmi tous les risques professionnels existant nous nous sommes intéressés au risque de chute au travail.

Des chiffres alarmant dans le BTP …

Sur la période 2012-2013, dans le bâtiment : il compte 1 551 809 salariés, dont 100 617 accidents de travail avec incapacité temporaire et 145 décès. Source : http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/statistiques-ATMP-2012.html
En effet, les chutes de hauteur restent aujourd’hui l’une des premières causes d’accidents du travail, notamment dans le BTP où elles représentent 16 % des accidents et sont la 1ère cause d’accidents graves et mortels (30 % des décès). Source : http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/statistiques-ATMP-2012.html

La vie ne tient qu’à un fil…

Un accident grave constitue toujours un choc pour les entreprises. Une chute est considérée comme un échec  pour l’employeur. Un chef d’entreprise témoigne : « J’ai vécu comme une punition la chute d’un de mes salariés en 2011. Je me suis demandé ce que je n’avais pas mis en application. »
Sur le chantier, ils étaient deux ; l’un des charpentiers est tombé sur le côté. Cet accident a eu des conséquences sur sa santé physique et mentale car aujourd’hui il ne pourra plus travailler. Il est devenu tétraplégique… Ce cas illustre bien, qu’en une fraction de seconde on peut se retrouver  dans un état critique…
Nous pouvons imaginer l’inquiétude de la famille face à la situation qu’elle a vécue…

Une campagne de prévention

Une campagne de prévention des risques liés au travail en hauteur a été lancée le 26 mai 2014. Son objectif est de mobiliser et d’informer les chefs d’entreprises – en particulier les couvreurs, charpentiers, (...) et de sensibiliser les responsables de l’organisation de la prévention sur les chantiers. Source : www.chutesdehauteur.com/Portals/0/Documents/Dossier-presse.pdf

Trois automatismes à adopter :
- J’anticipe l‘organisation de mon chantier
- Je choisis le bon équipement de protection  
- J’informe et je forme mes salariés
Trois recommandations :
- Intégrer la prévention dans les cahiers des charges
- Associer la sécurité aux choix de prestataires
- Veiller au respect de la prévention des risques sur les chantiers

Produit innovant

Afin de limiter les conséquences et éviter tous dangers il serait conseiller que les entreprises se fournissent en équipement adaptés. Nous avons testé pour vous un harnais AVAO à Expoprotection.
Ce harnais antichute favorise le confort dans toutes les situations. La construction dorsale, en forme de X, est ultra enveloppante pour limiter les points de tension lors des suspensions prolongées. En cas de chute, la reprise du poids sur les tours de cuisse permet de rester plus longtemps suspendu dans le harnais en attendant les secours. Il facilite également le port et l’organisation des outils de travail.

A vos harnais !