vendredi 27 mars 2020

Les dangers de la capture des requins


Cette Organisation Non Gouvernementale (ONG) américaine poursuit deux axes (laquelle?). Elle dirige des expéditions sur l’ensemble des mers du globe, afin de collecter un maximum de données sur quoi auparavant inaccessible. En effet, les recherches scientifiques réalisées à bord du M / V Ocearch concernent principalement la capture de requin, afin de prélever des données biologiques, mais également pour poser un traqueur GPS qui permet la localisation précise des animaux capturés, pour pouvoir prévenir les attaques de requins.
Les matériels
Pour réaliser ces captures, ce laboratoire flottant est doté d’une plateforme hydraulique conçue pour soulever 34 Tonnes.
Il est assisté d’un petit monomoteur pour le repérage des requins. Il est également aidé d’un petit bateau qui réalise la capture à l’aide de plusieurs types de bouée fixé à une corde qui permet de tirer l’animal sur la plateforme.
Le navire dispose de plusieurs matériels en plus de la plateforme. On y trouve un tuyau de diamètre 70 mm raccordé à une pompe qui laisse couler l’eau dans la gueule de l’animal, mais surtout et le plus important, un ensemble de petit matériel médical pour réaliser les prélèvements (sang, sperme, peau) et autres échographies. Il dispose également d’outils et matériels pour faciliter l’installation du traqueur.

 Les personnels
Chaque personnel œuvrant sur ce navire a une mission bien précise.Nous retrouvons le chef d’expédition (Chris Fischer) qui a créé l’ONG, le Capitaine et son second qui coordonnent les opérations de captures. Ces opérations sont réalisées par les matelots. Les spécialistes scientifiques (des requins, de la reproduction, le laboratoire) qui ont la responsabilité des prélèvements et analyses, sans oublier bien sûr les étudiant qui participe à l’ensemble des opérations.

L’ONG dispose également d’un service communication qui relaie l’ensemble des vidéos, données des captures au travers du site internet de Twitter, Facebook, Instagram, et enfin YouTube.
Chaque opération de capture dure environ 15 minutes. Durant ce temps 13 à 16 personnes sont généralement présente pour réaliser la capture, les échographies éventuelles, les prélèvements de sang et éventuellement de sperme, les prélèvements de peau et de muscle. Et pour finir la pose d’un traqueur géolocalisé. L’animal est libéré à l’issue de toutes ces actions.

La capture
Tout débute par de la patience. Il faut attendre que le repérage du requin soit réalisé par l’avion. Ensuite, l’avion guide le petit bateau par radio, afin que l’équipage puisse lancer la ligne de pêche. Lorsque l’animal est enfin capturé. Celui-ci est remorqué par le bateau en direction de la plateforme du M / V Ocearch. Quand l’animal remorqué est positionné sur la plateforme, celle-ci s’élève, pour que l’équipe puisse débuter les 12 projets de recherche en un peu moins de 15 minutes, délai au-delà duquel l’animal pourrait subir les effets d’être hors de l’eau.
 

L’analyse des risques
Individus
ches
Matériels
Milieu
  • Matelot
  • Scientifiques

  • Lance la ligne.
  • Capture le requin.
  • Remorque l’animal.
  • Saute sur la plateforme.
  • Elève la plateforme.
  • Pose une couverture sur la tête du requin.
  • Alimente en eau la gueule du requin.
  • Prise de sang.
  • Biopsie musculaire.
  • Echographie.
  • Prélèvement de peau.
  • Mesures
  • Pose du traqueur
  • Ligne.
  • Plateforme.
  • Couverture
  • Tuyau rigide.
  • Seringues
  • Scalpel.
  • Echographe.
  • Pince à épiler.
  • Mètre ruban.
  • Perceuse.
  • Sur le bateau, en pleine mer.
  • Sur la plateforme.
  • Sur la plateforme.


Les équipes opérationnelles sont exposées à plusieurs risques et notamment :
  1. Les risques de brûlures (dû au frottement de la corde sur les mains) ;
  2. Les risques de chutes (lorsque le matelot saute du bateau sur la plateforme) ;
  3. Les risques de chocs (hématomes) ;
  4. Les risques de blessures (entorses, fractures, morsures) ;
  5. Les risques de noyade ;
Afin, de prévenir ces risques, l’ONG a mis en place plusieurs équipements de protections :
  1. Des gants sont portés par les équipes lors du remorquage des requins, protégeant les matelots de toute brûlure liée au frottement des cordes sur les mains ;
  2. Certains membres d’équipage portent des chaussures antidérapantes, ce qui évite les chutes sur la plateforme ;
  3. Une couverture est posée sur la tête de l’animal pour le calmer et éviter les mouvements brusquent qui pourrait provoquer des blessures liées au chocs contre les parois de la plateforme ;
  4. La couverture et le tuyaux irrigant la gueule de l’animal ont pour objectif de le calmer durant les opérations, ce qui limite les éventuelles blessures ;
  5. Des bouées sont positionnées sur le navire, les personnels sont formés pour agir rapidement, dans le cas d’une personne tombée à la mer ;

Conclusion
Source Ocearch – localisation des requins marqués
(carte des États Unis d’Amérique)


Il est difficile de prévoir toutes les situations qui pourraient survenir lorsque l’on capture un animal sauvage. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un requin blanc.
Malgré tout, il semble que l’ensemble des risques aient été évalués, et que les équipements de protection soient adaptés aux situations rencontrées.
Mais même si certains détracteurs critique ouvertement cette ONG, force est de constater que depuis plus de 10 ans 416 animaux ont été marqués par 174 scientifiques en 34 expéditions.
En conclusion, il faudra noter que ces opérations participent à la fois aux recherches scientifiques, mais aussi à l’éducation des plus jeunes.
Et enfin, à la diffusion des informations par les différents médias utilisé par cette organisation, pour pouvoir prévenir au mieux les attaques de requins.


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