Cette
Organisation Non Gouvernementale (ONG) américaine poursuit deux axes (laquelle?). Elle dirige des expéditions sur
l’ensemble des mers du globe, afin de collecter un maximum de
données sur quoi auparavant inaccessible. En effet, les recherches
scientifiques réalisées à bord du M
/ V Ocearch
concernent principalement la capture de requin, afin de prélever des
données biologiques, mais également pour poser un traqueur GPS qui
permet la localisation précise des animaux capturés, pour pouvoir
prévenir les attaques de requins.
Les
matériels
Pour
réaliser ces captures, ce laboratoire flottant est doté d’une
plateforme hydraulique conçue pour soulever 34
Tonnes.
Il est assisté d’un petit monomoteur pour le repérage des requins. Il est également aidé d’un petit bateau qui réalise la capture à l’aide de plusieurs types de bouée fixé à une corde qui permet de tirer l’animal sur la plateforme.
Il est assisté d’un petit monomoteur pour le repérage des requins. Il est également aidé d’un petit bateau qui réalise la capture à l’aide de plusieurs types de bouée fixé à une corde qui permet de tirer l’animal sur la plateforme.
Le
navire dispose de plusieurs matériels en plus de la plateforme. On y
trouve un
tuyau
de diamètre 70 mm raccordé à une pompe qui laisse couler l’eau
dans la gueule de l’animal, mais surtout et le plus important, un
ensemble de petit matériel médical pour réaliser les prélèvements
(sang, sperme, peau) et autres échographies. Il dispose également
d’outils et matériels pour faciliter l’installation du traqueur.
Les
personnels
Chaque
personnel œuvrant sur ce navire a une mission bien précise.Nous
retrouvons le chef d’expédition (Chris Fischer) qui a créé
l’ONG, le Capitaine et son second qui coordonnent les opérations
de captures. Ces opérations sont réalisées par les matelots. Les
spécialistes scientifiques (des requins, de la reproduction, le
laboratoire) qui ont la responsabilité des prélèvements et
analyses, sans oublier bien sûr les étudiant qui participe à
l’ensemble des opérations.
L’ONG
dispose également d’un service communication qui relaie l’ensemble
des vidéos, données des captures au travers du site
internet
de Twitter,
Facebook,
Instagram,
et enfin YouTube.
Chaque opération de capture dure environ 15 minutes. Durant ce temps 13 à 16 personnes sont généralement présente pour réaliser la capture, les échographies éventuelles, les prélèvements de sang et éventuellement de sperme, les prélèvements de peau et de muscle. Et pour finir la pose d’un traqueur géolocalisé. L’animal est libéré à l’issue de toutes ces actions. La capture
Tout
débute par de la patience. Il faut attendre que le repérage du
requin soit réalisé par l’avion. Ensuite, l’avion guide le
petit bateau par radio, afin que l’équipage puisse lancer la ligne
de pêche. Lorsque l’animal est enfin capturé. Celui-ci est
remorqué par le bateau en direction de la plateforme du M / V
Ocearch. Quand l’animal remorqué est positionné sur la
plateforme, celle-ci s’élève, pour que l’équipe puisse débuter
les 12 projets de recherche en un peu moins de 15 minutes, délai
au-delà duquel l’animal pourrait subir les effets d’être hors
de l’eau.
L’analyse
des risques
Individus
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Tâches
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Matériels
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Milieu
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|
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|
Les
équipes opérationnelles sont exposées à plusieurs risques et
notamment :
-
Les risques de brûlures (dû au frottement de la corde sur les mains) ;
-
Les risques de chutes (lorsque le matelot saute du bateau sur la plateforme) ;
-
Les risques de chocs (hématomes) ;
-
Les risques de blessures (entorses, fractures, morsures) ;
-
Les risques de noyade ;
Afin,
de prévenir ces risques, l’ONG a mis en place plusieurs
équipements de protections :
-
Des gants sont portés par les équipes lors du remorquage des requins, protégeant les matelots de toute brûlure liée au frottement des cordes sur les mains ;
-
Certains membres d’équipage portent des chaussures antidérapantes, ce qui évite les chutes sur la plateforme ;
-
Une couverture est posée sur la tête de l’animal pour le calmer et éviter les mouvements brusquent qui pourrait provoquer des blessures liées au chocs contre les parois de la plateforme ;
-
La couverture et le tuyaux irrigant la gueule de l’animal ont pour objectif de le calmer durant les opérations, ce qui limite les éventuelles blessures ;
-
Des bouées sont positionnées sur le navire, les personnels sont formés pour agir rapidement, dans le cas d’une personne tombée à la mer ;
Conclusion
Source
Ocearch – localisation des requins marqués
(carte des États Unis d’Amérique)
(carte des États Unis d’Amérique)
Il est difficile de prévoir toutes les
situations qui pourraient survenir lorsque l’on capture un animal
sauvage. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un requin blanc.
Malgré tout, il semble que l’ensemble des
risques aient été évalués, et que les équipements de protection
soient adaptés aux situations rencontrées.
Mais même si certains détracteurs critique
ouvertement cette ONG, force est de constater que depuis plus de 10
ans 416 animaux ont été marqués par 174 scientifiques en 34
expéditions.
En conclusion, il faudra noter que ces
opérations participent à la fois aux recherches scientifiques, mais
aussi à l’éducation des plus jeunes.
Et enfin, à la diffusion des informations par
les différents médias utilisé par cette organisation, pour pouvoir
prévenir au mieux les attaques de requins.