jeudi 30 juillet 2020

La pratique du sport pendant la crise sanitaire. Le point sur la course à pied pendant que le COVID 19 court toujours !

Par Margaux Giraud et Lucas Lenouvel


Introduction : La pratique de la course à pied

La course à pied est un moyen de déplacement mais également un sport caractérisé par une période durant laquelle aucun des deux pieds ne touche le sol. La pratique peut l'effectuer sur route, piste d’athlétisme ou sur divers terrains naturels comme les forêts. On parle alors de trail.


Nées lors des fêtes religieuses antiques comme en Grèce, l'Égypte et Afrique les courses à pied ont donc toujours existé. Par le temps, elle est également devenue un entraînement militaire pour les armées des premières civilisations antiques. La Grèce antique dans le cadre des premiers jeux olympiques à inclus la course à pied comme épreuve. Les athlètes se mesuraient en temps de paix pour démontrer leurs performances aux dieux vers le VIII e siècle.

Course à pied sur un vase antique
http://patrimoineculturel.eklablog.com/les-jeux-olympiques-antiques-a119485234

De nos jours, la pratique est devenue un loisir permettant un entretien de la santé ou un plaisir personnel. De plus, de nombreuses courses sont apparues, sur route ou sur des chemins, des courses caritatives ou compétitives s’adressant également à des coureurs plus modestes. Cela conduit au XXI e siècle à une démocratisation de la course à pied.



Depuis le COVID 19, la course à pied a connu un réel essor. En effet, il restait le seul sport praticable. De plus, au vu du confinement, les coureurs réguliers se fondent moins dans la masse.


Les recommandations à la suite du COVID 19 :

D’après le guide sport par sport disponible sur le site du Ministère des sports, des précautions sont à prendre pour la pratique de la course à pied, valable durant la période du 11 mai au 2 juin 2020, il est cependant toujours conseillé de le suivre à l’heure actuelle. Il s’agit donc d’une reprise du sport post-confinement, sans prendre en compte les sportifs de haut niveau et professionnels. Ces recommandations sanitaires sont les suivantes :
  • Si vous avez déjà contracté le COVID 19 (constaté notamment par le test PCR), il est fortement conseillé consulter un médecin avant la reprise du sport.
  • Si vous avez été en contact avec un cas confirmé, il est déconseillé pas pratiquer de sport les 14 jours suivants.
  • Si vous avez une pathologie chronique ou une pratique sportive très modérée durant le confinement, vous devez consulter un médecin avant toute reprise d’une activité sportive.
  • Pour permettre au corps de se réadapter à nouveau et éviter quelconque accident, une reprise progressive du sport est recommandée, et ce pour tous les sportifs.


Il ne faut pas oublier qu’après une longue pause, les accidents les cardiaques, musculaires et articulaires sont très présents.


Il faut noter que la course à pied est une activité sportive individuelle, pouvant se pratiquer
en extérieur, ce qui est autorisé et à la portée de toute personne en ayant les capacités physiques. Cette activité sportive n’implique aucun contact entre les personnes, contrairement à beaucoup d’autres... Tolérée par le gouvernement, cette pratique respecte les conditions et modalités de reprise des activités physiques et sportives (APS) mises en place par le gouvernement.

Néanmoins, même si la course à pied n’implique pas de contact physique entre les personnes, il faut respecter une certaine distanciation physique. Des mesures strictes de distanciation sont instaurées pour éviter la propagation par mécanisme de transmission aérienne, c’est-à-dire par la dispersion de gouttelettes dans l’air.

Afin de réduire au maximum le risque de propagation, voici les règles fixées :
  • 10 m pour la pratique du vélo et de la course à pied
  • 5 m pour la marche rapide
  • 1,5 m en latéral entre deux personnes


En plus des mesures spécifiques au sport, il ne faut pas oublier les mesures d’hygiène
générales :
  • Se laver les mains à l’eau savonneuse ou appliquer du gel hydroalcoolique ;
  • Éternuer et tousser dans son coude ;
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique à éliminer immédiatement dans une poubelle ;
  • Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux. Les masques doivent être portés systématiquement par tous dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties.


Les mesures de distanciation physique d’au moins 1m entre 2 personnes, dites « barrières », définies au niveau national, qui doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.

https://www.athle.fr/asp.net/main.pdf/pdf.aspx?path=/pdf/docffa/reathletisation-post-
confinement.pdf&size=full
https://www.athle.fr/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=16887


Ce que l’on sait de la loi :

Depuis le déconfinement, plus aucune loi n’interdit la pratique de la course à pied en France. Cependant, il faut rester vigilant et respecter les gestes barrières comme évoqué dans les recommandations.

Le Premier Ministre a indiqué qu’il n’y aurait pas de grand rassemblement (+ de 5000 personnes) jusqu’en septembre. D’ici cette date, la taille des rassemblements autorisés évoluera en fonction du contexte sanitaire du pays hôte de la course. Toutes les courses sont donc annulées jusqu'à septembre / octobre, s’il n’y a pas de rechute.

En ce qui concerne la course sur piste, nous en savons plus : pas de rassemblement de plus de 5000 personnes et soumis à autorisation du préfet.
Dans les clubs :
  • Arriver en tenue de sport avec sa réserve d’eau, son gel hydroalcoolique et sa serviette.
  • Respecter, en dehors du stade ou lors de l’échauffement, un espacement de 10 m entre chaque personne.
  • Respecter dans l’enceinte du stade les règles de distanciation imposées (4m² par personne pour les situations de travail statique, 1,5 m d’espacement latéral et 10 m lors des exercices en déplacement).
  • S’interdire toute transmission de matériel pendant la séance et réserver le matériel affecté à un usage strictement personnel ; conserver le matériel affecté pendant la séance et le nettoyer/désinfecter avant rangement.
  • Se doucher en rentrant à la maison et mettre sa tenue de sport au lavage.
  • Laisser ses chaussures de sport dans l’entrée.

En effet, en mouvement, il faudra laisser un espace plus important car le déplacement de l’air et le débit d’air expiré étant plus fort, le facteur de contamination est plus important comme nous pouvons le voir sur l’image du bas. Cela pose de vraies questions sur le déroulement des courses.

Athlé.fr


La réalité :
Depuis le début de la crise, toutes les compétitions ont été soit reportées soit annulées. D'abord avec le report de la plus grosse compétition, les JO de Tokyo 2020, à l'été 2021, puis ensuite l'annulation des Championnats d'Europe prévus à Paris en août avec une ouverture du 10km au coureur standard. Tous les athlètes ont été contraints de vivre une saison blanche.


Le Championnat de France d'athlétisme prévu du 19 au 21 juin 2020 à Angers est repoussé aux 12 et 13 septembre 2020. Le rendez-vous des athlètes français aura normalement lieu à ces dates dans la ville d'Albi.
Des mesures de remboursement ont été prises par les organisations ne pouvant pas maintenir leurs événements après le 4 mars et ce jusqu'à une réouverture des courses au grand public. C’est notamment le cas de l’Oxytrail et de l’Adidas 10K Paris, comme de nombreuses autres courses.

https://www2.u-trail.com/ffa-remboursement/

La reprise de la pratique de la course à pied en limitant les risques :
Les conseils pour la reprise du sport :
  • Signaler à son médecin toute palpitation cardiaque survenant à l'effort ou juste après l'effort
  • Respecter toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors des activités sportives
  • Boire 3 à 4 gorgées d'eau toutes les 30 minutes d'exercice, à l'entraînement comme en compétition
  • Éviter les activités intenses par des températures extérieures trop basses (inférieur à -5° ou supérieur à 30°) et lors des pics de pollution
  • Ne pas fumer, en tout cas dans les 2 heures qui suivent ma pratique sportive
  • Ne jamais consommer de substance dopante, éviter l'automédication en général
  • Ne pas faire de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre + courbatures)
  • Obtenir un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense pour les hommes de plus de 35 ans, et pour les femmes de plus de 45 ans
  • Ne surtout pas porter de masque pendant l'effort.

En effet, porter un masque pendant le sport n’est pas une bonne idée. Au contraire, ce serait dangereux. Il y a un risque de diminuer votre apport d’oxygène. De plus, cela peut faire de la buée si vous portez des lunettes et entraîner un risque de chute.


Conclusion :

Pour conclure, la course à pied est une activité sportive pouvant subsister pendant une crise sanitaire telle que celle du COVID 19. En effet, il est possible de pratiquer la course à pied lors d’une période d’épidémie, à conditions de respecter impérativement les mesures sanitaires et les gestes barrières. Des recommandations pour la reprise du sport sont disponibles sur le site de l’INRS, permettant de limiter au mieux les risques liés au virus.


Sources :
































































































































































































































































































































































Cascadeur : un métier à risque

Par Amélia Dupuy

C’est en faisant des recherches sur la doublure de l'acteur Daniel Radcliffe, qui tient le rôle principal de la saga Harry Potter, que je suis tombée sur un article « choc » du Figaro concernant le cascadeur qui doublait l'acteur sur le tournage [1] : en 2009, à la suite d’une scène de vol sur un balai, le cascadeur David Holmes devient paralysé à vie. Mais comment en est-il arrivé là ? La cascade n’était-elle pas suffisamment encadrée ? N’avait-il pas assez répété sa cascade ? Ne l’avait-on pas briefé sur les gestes dangereux à ne pas effectuer ? J’ai cherché à en savoir plus sur l’origine de cet accident ainsi que sur les responsabilités de chacun : le cascadeur d’un côté et la production de l’autre.

L’accident

C’est lors d’une répétition pour le dernier volet de la saga Harry Potter qu’un câble lâche et que le cascadeur rentre dans un mur. Sa nuque est brisée. Il apprend alors qu’il finira sa vie paralysé du torse jusqu’aux orteils. David Holmes est un cascadeur professionnel en bonne santé et il n’en est pas à sa première cascade puisqu’il a travaillé sur les plateaux de tournages d’Harry Potter durant huit années. [1]

On apprend dans un autre article que le câble en question était censé « reproduire les effets du souffle d’une explosion ». [2] On peut alors faire l’hypothèse que le câble auquel était attaché David Holmes n’était soit pas assez résistant pour la simulation, soit il était défectueux. Le facteur humain peut aussi être pris en compte. David Holmes était-il bien attaché ? Le matériel avait-il été bien vérifié avant d’être utilisé ?

La responsabilité du cascadeur

Un article de l’Etudiant précise que « chaque cascade est minutieusement préparée avec le
réalisateur, rien n'est laissé au hasard ou à l'improvisation ». Qui était donc responsable de la vérification des équipements ? C’est en fait le cascadeur lui-même qui est « responsable de la préparation et de l'installation des équipements indispensables à ses cascades ». Ainsi, il doit vérifier que le matériel qu’il utilise est un matériel de qualité mais aussi que celui-ci peut être utilisé en toute sécurité. En somme, c’est au cascadeur d’évaluer les risques lors d’une prestation. La rigueur fait d’ailleurs partie des qualités requises chez un professionnel exerçant ce métier.

Toutefois, grâce aux progrès techniques et numériques, il est aujourd’hui plus facile de reproduire des scènes d’actions telles que des explosions ou des torches humaines sans mettre en péril la vie des cascadeurs puisqu’elles peuvent être rajoutées au montage par le biais d’images de synthèse. [3]

La responsabilité de la production

Bien que le cascadeur soit en partie responsable des accidents pouvant survenir sur son lieu de travail, la production a elle aussi une part de responsabilité puisqu’elle a des obligations à tenir. Ainsi, il existe une « assurance responsabilité civile professionnelle cinéma » à laquelle l’équipe qui produit le film doit souscrire. Cette assurance permet de couvrir les dégâts matériels mais aussi les cascades. Pour ce qui est de l’humain, une assurance « individuelle accident » existe également.

Les primes d’assurance font partie intégrante du coût d’un tournage puisqu’elles peuvent représenter de « 1 à 1,3 % du budget de la production ». Afin de fixer un prix, l’assureur va faire l’état des lieux du scénario du film mais aussi l’état de santé des acteurs qui vont devoir réaliser des cascades plus ou moins dangereuses. Ainsi, plus les cascades vont être jugées dangereuses, plus la prime d’assurance va être élevée.

L’assurance automobile, qui cible des cascades bien précises incluant l’utilisation de véhicules, est encore un autre type d’assurance qui s’ajoute au prix de l’assurance citée précédemment. [4]


Sitographie











[1] « La doublure d'Harry Potter paralysée à vie », par Pauline Le Gall, publié le 27 mars 2014 à 19h43, mis à jour le 28 mars 2014 à 10h52 

[2] « David Holmes, une vie brisée sur le tournage de Harry Potter », par Nicolas Deschamps, publié le jeudi 27 mars 2014 à 15h51, mis à jour le jeudi 27 mars 2014 à 16h17 https://www.gala.fr/l_actu/culture/david_holmes_une_vie_brisee_sur_le_tournage_de_harry_potter_313132

[3] « Fiche Métier : Cascadeur », Le Parisien Etudiant

[4] « Cascadeur, métier à risques : que dit l’assurance ? », Kelassur https://www.kelassur.com/assurance-auto/article/actualite/cascadeur-metier-a-risques-que-dit-lassurance/

Les vacances ! Chaaarger le véhicule.


Par Valentin Lesquereux et Joris Saminadin


A l’approche des vacances, l’envie, la joie et la bonne humeur se fait ressentir. Entre les parents qui souhaitent amener leur super bateau qu’ils ont acheté récemment, les enfants qui veulent ramener toute leur armoire à vêtement et l’aîné qui insiste pour ramener son énorme paddle hyper design on sent que la voiture va être surchargée, ce qui pourrait poser un réel problème pendant le voyage… Ce que peu de gens savent, c’est qu’il existe des réglementations très claires au sujet des conditions de chargements d’un véhicule avant le départ en vacances et que sans le respect de ces  réglementations cela peut entraîner des risques conséquents. En effet, que ce soit pour les remorques, les coffres de toit, galerie, le transport de vélos, il y a des conditions à respecter.


1. Les règles de bases d’un chargement de véhicule
Vous décidez avant de partir en voyage, d’amener une remorque pour ramener votre bateau. Très bonne idée ! Cependant, respectez bien les conditions de chargements. Une voiture par exemple ne pourra pas circuler avec un poids total réel qui excède le poids total autorisé en charge, indiqué sur la carte grise.

Ce qu’il faut bien retenir du Code de la route ce sont trois choses :
  • La largeur du chargement du véhicule ne doit pas dépasser 2,55m.
  • Sa hauteur ne doit pas excéder 4m, sinon il sera considéré comme « transport exceptionnel ».
  • A l’arrière, le chargement d’un véhicule (ou d’une remorque) ne doit pas dépasser de plus de 3 mètres l’extrémité du véhicule (ou de sa remorque). A partir d’1 mètre de dépassement de l’arrière du véhicule, une signalisation homologuée du type réfléchissant rouge.
  • A l’avant, le chargement ne doit pas dépasser l’aplomb antérieur du véhicule.
Pensez à arrimer correctement votre matériel.



Vous ne respectez pas ces consignes, c’est votre droit ! Mais vous risquez de vous faire arrêter et de vous faire verbaliser d’une amende forfaitaire de 135€. Si vous dépassez de 20% supplémentaire les dépassements réglementaires autorisés c’est une amende pénale de 1500€ qui vous sera attribuée. Ça serait dommage de prendre le risque de perdre autant d’argent pour les vacances….

L’article R.312-19 du Code de la route, indique que « toutes précautions utiles doivent être prises pour que le chargement d’un véhicule ne puisse être une cause de dommage ou de danger ». Si votre véhicule est donc mal arrimé, vous risquez une amende forfaitaire de 68€.


2. Les remorques
a) Le poids
Il faut savoir que les remorques possèdent un certificat d’immatriculation (si poids supérieur à 500kg) sur lequel est inscrit des informations importantes et à ne pas négliger. Notamment concernant :
  • Son poids PV qui correspond au poids de la remorque à vide.
  • Le poids PTAC qui correspond au poids total autorisé que peut supporter la remorque (ce poids comprend également le poids PV).
  • Les dimensions de la remorque.
  • Sa surface.
La charge utile est la charge que pourra retenir : Pour déterminer cette charge utile, il faudra soustraire le poids PTAC par le poids PV.

Exemple : Données : PTAC = 650 kg ; PV= 200 kg
650-200 = 450kg ce qui correspondra à la charge maximale réelle que pourra supporter la remorque. De plus, la voiture possède un poids tracteur (PTRA) qui ne doit pas être excédé lorsque vous transportez une remorque. C’est-à-dire que votre poids PTAC de la remorque + poids PTAC de la voiture ne doit pas dépasser le poids PTRA.


b) La répartition des charges


Les charges que vous allez placer dans votre remorque devront être réparties correctement de façon à éviter un déséquilibre de la remorque lorsque vous allez vous déplacez. Les réflexes à retenir :
Les objets lourds doivent être placés le plus bas possible et centrés un maximum sinon cela pourra entraîner un déséquilibre du véhicule (manque d'adhérence du train avant, oscillation de la remorque entraînant une perte de contrôle, etc.) et une mise en « lacet » de la remorque.
  • Vérifier les feux de remorque, présence dispositifs triangulaires (1 de chaque côté) car les feux de recul sur une remorque n’est pas obligatoire.
  • Conduisez de façon souple et homogène (évitez les à-coups, les freinages et accélérations brusques).
  • Alourdi, le véhicule muni d’une remorque met presque 2 fois plus de temps à s’arrêter. Il convient donc d’adapter sa vitesse en fonction de la fluidité de la circulation, d’augmenter les distances de sécurité et d’anticiper plus que d’habitude toute manœuvre.
  • Vérifier l’état des pneus avant de circuler.
c) Permis obligatoires et règles spécifiques

Pour conduire votre véhicule accompagnée d’une remorque, le permis B suffira à condition que le poids PTAC de votre remorque ne dépasse pas les 750kg (même si la somme des PTAC voiture + remorque dépasse les 3500kg ou bien que je sois en permis probatoire). D’autres conditions ;
  • Si le poids PTAC de la remorque dépasse 750 kg et que la somme des PTAC dépasse également 3500kg sans être supérieur à 4250 kg, vous devez suivre une formation spécifique B96.
  • Si le poids PTAC de la remorque dépasse 750 kg et que la somme des PTAC dépasse 4250 kg, vous devez être titulaire du permis BE.
  • L'ensemble voiture + remorque peut atteindre voire dépasser 7 mètres de long ou 3,5 tonnes. Dans ce cas, des règles s'appliquent :
    • Si la chaussée comporte plus de 2 voies de circulation, les véhicules de plus de 7 mètres de long (véhicule tracteur + remorque) doivent circuler dans les 2 voies de droite (sans compter la bande d'arrêt d'urgence)
    • Hors agglomération, lorsque 2 véhicules (ou ensembles de véhicules) dont le poids total en charge dépasse les 3,5 tonnes ou dont la longueur excède 7 mètres, se suivent à la même vitesse, l'intervalle de sécurité doit être d’au moins 50 mètres.

3. Les autres chargements
a) Les coffres de toit

Votre véhicule possède un petit coffre et vous n’avez pas la place de mettre toutes vos affaires, vous décidez alors de prendre un coffre de toit. Là aussi, très bonne idée ! Voici quelques conditions :
  • Le coffre de toit doit être posé et fixé sur des barres de toits et correctement arrimé avec des sangles (article R 312-19 du Code de la route)
  • Le poids total de chargement ne doit pas dépasser le PTAC de la voiture qui est indiqué sur la carte grise.
  • N’oubliez pas que la hauteur de votre véhicule est plus importante, il en sera de même pour les portes vélos sur toit (attention à l’entrée de parkings, péages, etc.)
  • Equilibrez le chargement à l’intérieur du coffre.
A noter que plus le poids du véhicule est important et plus le distance de freinage devient importante également. Pensez à respecter des distances de sécurité plus grande.

b) Le transport de vélos
Transportez des vélos présentent également des risques à ne pas négliger et nécessitent quelques recommandations :
  • Ne pas dépasser à charge prévue pour chaque porte vélo
  • Lorsque vous décidez de vous arrêtez de faire une pause (au moins 1 fois toutes les 2 heures), vérifiez que les sangles sont bien fixées, ainsi que les autres attaches.
  • Vos feux arrière de voiture ne doivent pas être masqués par les vélos.
  • Si les vélos cachent la plaque d’immatriculation, pensez à installer une plaque auxiliaire à
  • l’arrière des vélos, visible par tous.

4. Bibliographie

Prévention routière : Charger son véhicule


Permis de conduire online : Chargement de véhicule, permis de conduire