mercredi 20 mai 2015
dimanche 17 mai 2015
Journée de sensibilisation à la gestion des déchets organisée par les étudiants
Une
enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire composé
d’une dizaine de questions au sien de l’IFIS, il en est ressorti que :
- 67% des personnes étaient intéressées par une sensibilisation sur la gestion des déchets.
- 72% des personnes affirment trier leurs déchets souvent, voir tout le temps
- 28 % restant ne trient leurs déchets que rarement voire jamais par manque de temps
- 12% n’ont pas l’habitude
Notre but est
principalement de sensibiliser les étudiants, le personnel et les invités
présents mais aussi les personnes qui auront pris connaissance de cet évènement
médiatisé concernant la gestion des déchets et l’importance du tri sélectif.
C’est avec des activités ludiques et interactives, que nous
aimerions marquer les esprits et pour qu’il y ait une prise de conscience, que chacun
se sente concerné par cette démarche. L’objectif étant d’influencer de façon
positive les comportements vis-à-vis de la gestion des déchets.
Le Jeudi 21
Mai à partir de 10h à l’IFIS
Au programme lors de cet évènement plusieurs stands seront animés par les membres du
groupe afin de faire découvrir la gestion des déchets aux participants sous des
angles différents.
- Stand exposition de divers articles
- Stand recyclage des déchets
- Stand pollution
- Stand projection et conférence
- Stand animation
Durant
l’évènement, le public pourra échanger et converser sur un sujet ayant un
impact réel sur notre environnement, et ce, peu importe l’endroit où l’on se
trouve.
Au cœur d’un centre de tri des déchets d’entreprise
Par ALERT R.E.D
Dans le cadre de notre projet, retour sur notre visite
de l’entreprise de collecte, de tri et de recyclage, «Suez
environnement », implantée dans la zone de Vitry sur Seine. L’occasion de
savoir ce qu’il advient d’une partie des poubelles des entreprises.
Suez environnement, filiale de Sita s’occupe de la collecte
des DIB[1]
(Déchets Industriels Banals) produits par les entreprises d’Ile-de-France.
Ces
déchets, comme les déchets ménagers sont générés durant toutes les activités
professionnelles sous forme de déchet :
De production et de
maintenance : bois, métaux, plastique, tubes fluorescents, ferraille,
verre
Les
DIB sont dangereux de par leur prolifération excessive et les quantités de
ressources naturelles qu’ils consomment.
En
effet, selon un article de Paris Match
paru le 19 Avril 2015 :
« En
huit mois, 7 milliards d’êtres humains étaient venus à bout des ressources
naturelles que la Terre met un an entier à renouveler, et avaient émis plus de
CO2 qu’elle n’en peut absorber dans le même temps ».
La
notion de gestion de déchets a été mise en place il y a plus de 25 ans. Aujourd’hui
c’est un enjeu majeur pour les entreprises comme pour les collectivités territoriales.
Suez environnement propose ainsi
aux entreprises de capter les déchets valorisables qu’ils produisent pour gérer
au mieux leur budget et respecter la règlementation environnementale en
constante évolution.
Retour sur notre visite du centre de tri avec Mme AOUIMER commerciale pour Suez environnement et le Responsable du site.
Quelle
est l’étendue de votre site ?
« Notre
site à une superficie de 30.000 m² ».
Combien traitez-vous de déchets/jour ?
«Nous
traitons environ 100 à 120 tonnes de déchets/jour. Par exemple sur une tonne de
déchets papier reçu 800 kg sont revalorisés soit 80%. »
Plastique
recyclé en Chine
Entre 3 et 4 millions de t/an de déchets
plastiques sont exportées depuis l’Europe vers l’Asie et notamment la Chine.
Selon le Wrap 23 millions de t/an sont recyclées en Chine et 60% de ce flux est
collecté localement. Le gouvernement Chinois vient de fixer à 70% le recyclage
de ses emballages plastiques.
Source :
Magazine « Recyclage récupération » n°11
Que deviennent les déchets que vous collectez ?
« Une partie sera revalorisée afin d’en obtenir
la matière première d’origine, c’est-à-dire que le plastique sera revalorisé en
plastique, le métal en métal, le verre en verre, le papier en papier. Il n’y a
pas de modification majeure sur la composition physicochimique des matériaux.
L’autre sera destinée à l’incinération (ex : DASRI : déchets
d’activités de soins à risques infectieux) ou à l’enfouissement et tout cela à
la charge de l’entreprise.»
Où sont revalorisés les déchets que vous
collectez ?
« La plupart d’entre eux sont exportés à l’étranger (ex :
l’Asie en est très demandeur) et une partie restera sur le territoire (ex :
du papier renvoyé en papeterie, le verre chez les verriers, etc.) ».
Avez-vous constaté une prise de conscience des
entreprises ?
« Notre objectif est d’inciter les entreprises à
effectuer le tri de leurs déchets et effectivement de plus en plus d’entreprise
veulent devenir écoresponsables principalement pour améliorer leur
image ».
Selon vous que
faudrait-il mettre en œuvre pour plus sensibiliser la population ?
« Il
faudrait leur montrer le “pire” de ce que leurs déchets pourraient
devenir ».
L’impact
des déchets sur l’environnement est un problème réel qu’il faut prendre en
considération.
Il
est impossible de continuer à stocker les déchets aux quatre coins de la
planète, de laisser les matières toxiques dans la nature, ou de les envoyer en
enfouissement.
Ce
reportage montre les moyens mis en œuvre par les entreprises spécialisées dans
le domaine de la collecte, le tri et la valorisation des déchets et comment
celle-ci essaye de promouvoir la gestion des déchets auprès des entreprises
d’Ile-de-France.
[1]DIB : Ensemble des déchets non inertes et non dangereux générés par les
entreprises, industriels, commerçants, artisans et prestataires de services
(ex : ferrailles, métaux non ferreux, papiers-cartons, verre, textiles,
bois, plastiques, etc…) source :
actu-environnement
vendredi 8 mai 2015
Le lavage des mains, une solution pour la protection de la santé ?
Le lavage des mains est un enjeu majeur pour la santé. Le 05 mai, à l’occasion de la journée mondiale pour le lavage des mains, l’OMS lancera une campagne mondiale pour promouvoir son rôle dans la lutte contre les microbes et les virus. Cette journée sera l’occasion de sensibiliser sur les bons gestes mais aussi à travers son volet humanitaire de communiquer sur des problématiques associées qui freinent l’observance des bonnes pratiques comme l’accès à l’eau, à l’éducation et aux infrastructures de santé.
Chaque année, 3,5 millions d’enfants meurent dès suite d’une maladie diarrhéique ou d’une infection respiratoire. Ces derniers sont particulièrement désarmés face aux maladies en partie due à une eau insalubre, l’absence d’installations sanitaires de base ou une méconnaissance de règles d’hygiène élémentaire. Des études de l’Unicef, ont pourtant conclu qu’il serait possible de réduire 50 % cette mortalité infantile si les communautés concernées se lavaient les mains au savon1[1].
L’hygiène des
mains, un enjeu sanitaire pour les populations défavorisées
Chaque année, 3,5 millions d’enfants meurent dès suite d’une maladie diarrhéique ou d’une infection respiratoire. Ces derniers sont particulièrement désarmés face aux maladies en partie due à une eau insalubre, l’absence d’installations sanitaires de base ou une méconnaissance de règles d’hygiène élémentaire. Des études de l’Unicef, ont pourtant conclu qu’il serait possible de réduire 50 % cette mortalité infantile si les communautés concernées se lavaient les mains au savon1[1].
Le lavage des
mains au savon, en particulier après le passage aux toilettes et avant les
repas, pourrait donc avoir un impact significatif sur la santé en général et donc
favoriser la sortie de milliers de familles de la précarité. Malgré sa
simplicité apparente, ce geste reste pourtant difficile à réaliser dans
certains pays pour les raisons déjà évoquées : accès à l’eau, éducation. Sur
ce dernier point, certaines campagnes de promotion pour l’hygiène des mains,
misent sur un apprentissage des bons gestes par les enfants. Leur démarche
consiste à faire de l’enfant un acteur du changement. En lui inculquant les
bonnes pratiques dès le plus jeune âge, souvent au cours de la scolarisation, ces
programmes lui transmettent un rôle d’ambassadeur de ces pratiques au sein de
sa famille. Ils placent donc l’enfant au
centre d’un cercle vertueux.[2]
Dans certains
pays, comme en Inde, le lavage des mains peut même être présenté comme un
argument de promotion sociale. Un film d’animation diffuse le message que parce
qu’ils se lavent régulièrement les mains comme peuvent le faire les médecins,
les enfants deviendront à leur tour médecins[3].
Depuis un an,
Ebola décime l’Afrique de l’ouest. On parle de 10000 morts et 25000 personnes
infectées[4]. Le
virus qui peut se transmettre par contact manuel a donc conduit à la mise en
place d’importantes campagnes de sensibilisation à l’hygiène des mains dans les
pays les plus touchés. Les équipes d’Action contre la Faim œuvrent
quotidiennement dans ce sens auprès des populations exposées. En support des
démarches pédagogiques, elles installent des infrastructures d’eau chlorée et
distribuent des kits d’hygiène pour pallier aux déficiences des équipements. La
clé du succès pour endiguer la maladie passe impérativement par la prévention
des risques de transmission[5].
L’hygiène des mains, un enjeu
économique
Toutefois, cette
question de l’hygiène des mains n’est pas qu’une problématique de pays pauvres.
Dans les pays industrialisés, elle est au cœur d’importants enjeux économiques
et sanitaires. Une mauvaise observance du lavage des mains peut être
responsable de nombreuses maladies virales sources de dépenses de santé
colossales. Cette année même, en France, l’épidémie de grippe saisonnière a été
particulièrement virulente. 2,7 millions de personnes infectées et plus de 12000
décès d’après l’institut de veille sanitaire. Chaque épisode épidémique impacte
fortement les comptes de l’Assurance Maladie. Cette année, elle devrait coûter environ 180
millions d'euros, estime le directeur de l'Assurance maladie, Nicolas Revel[6].
Pour les
entreprises, les maladies virales, diarrhéiques et respiratoires (gastroentérite
et grippe) sont également de véritables fléaux. Sur le plan organisationnel,
elles sont déstructurées par un fort taux d’absentéisme générateur de retards,
de perte d’efficience et de dépenses supplémentaires.
Un geste essentiel, mais pas dans
nos habitudes ?!
Traditionnellement
chaque hiver, en accompagnement des épidémies saisonnières de maladies virales,
des campagnes de sensibilisation au lavage des mains sont diffusées dans les
médias. Elles insistent sur l’efficacité des précautions en matière d’hygiène
pour éviter de contracter gastroentérite, bronchiolite, grippe. Néanmoins
est-ce que pour autant tous ces gestes, toutes ces bonnes pratiques sont respectés ?
À en croire
une enquête de terrain menée dans une grande entreprise française, le message
aurait du mal à être entendu de tous les publics. Ainsi, une infirmière de
santé au travail a étudié le comportement des salariés à l’un des moment les
plus révélateurs de notre rapport à l’hygiène des mains : la sortie des
toilettes.
Voici ses
observations :
-
26% des personnes ne se lavent pas du tout les mains après être passé
aux toilettes. Cette tendance est deux
fois plus marquée chez les hommes (38 %)
que chez les femmes (12%)
-
12 % (uniquement des hommes…) font l’impasse sur le savon, se
contentant de passer leurs mains sous l’eau.
-
Au-delà de 45 ans, l’attention portée à l’hygiène des mains est moins
importante. Chez les hommes ils ne sont 36% contre 65% chez les moins de 25 ans.
Ainsi, tout
laisse à penser que le lavage des mains est plutôt une affaire de femmes et
d’hommes jeunes et que serrer la main qu’un quinquagénaire relèverait de
l’expérience périlleuse !
Si nous
croisons cette enquête avec d’autres études, nous apprenons que l’observance de
l’hygiène des mains est aussi conditionnée par l’heure de la journée et le
milieu qui nous entoure. Nous serions donc plus prompts à nous lavez les mains
le matin que soir et dans un lavabo propre de préférence d’après une étude
publiée dans le Journal of Environmental Health[7]. Évitons
donc de serrer la main de notre quinquagénaire passé 19h dans un bar miteux.
Préférons la bise ! De même, la présence d’une affichette rappelant
l’importance du geste est un facteur favorisant la pratique. Donc gardons de
l’espoir, le Français est peut être discipliné si on le guide.
[1]
http://www.unicef.org/french/media/media_45956.html
[2] http://www.unicef.org/french/wash/index_hygiene.html
[3]
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-votre-enfant-deviendra-docteur-s-il-se-lave-les-mains-_12889.html
[4]
http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/ebola-le-cap-des-10-000-morts-est-franchi_847471.html
[5]
https://dons.actioncontrelafaim.org/campagne/ebola-defie-le-monde
[6]
http://www.leparisien.fr/societe/assurance-maladie-la-grippe-devrait-couter-180-millions-d-euros-cette-annee-26-03-2015-4637153.php
[7]
http://www.e-sante.fr/seuls-5-francais-se-lavent-correctement-mains-en-sortant-toilettes/breve/994
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