vendredi 21 avril 2017

L'alcool au volant !

Dans le cadre de nos projets tutorés, nous avons réalisé le mardi 18 avril une journée de prévention dans l’entreprise Natixis situé à Charenton le pont (94). Pendant cette journée, l’ensemble des étudiants de la Licence Pro QHSSE ont proposé et animé des activités auprès des salariés de Natixis sur différents thèmes (Alcoolémie, Bien-être au travail, Risques psychosociaux, Gestes qui sauvent).

Pour notre activité sur l’alcoolémie, nous avons été épaulés par une intervenante de la DRIEA : Chargée d’étude en sécurité routière. Ainsi, une partie de notre activité était centré sur la prévention routière car l’alcool est un facteur important dans les accidents mortels de la route.

L’alcool et la conduite sont incompatibles. En effet, l’alcool a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques. Un automobiliste normalement prudent a tendance à sous-évaluer les risques et à transgresser les interdits ; parce que l'alcool le désinhibe, il roulera encore plus vite, dépassera sans visibilité, etc…
De plus, on retrouve d’autres effets sur le conducteur :
  • Il est moins concentré et de plus en plus fatigué. Ses mouvements sont moins coordonnés.
  • Son champ visuel est diminué ; il voit moins bien sur les côtés (danger aux intersections) ; le relief et la profondeur sont modifiés,
  • Le temps de réaction augmente ; la durée de réaction augmente de 50 % d'où le danger en cas de freinage d'urgence !
  • L'automobiliste devient plus sensible à l'éblouissement.

On constate que les effets ne sont pas les mêmes selon le taux d’alcool dans le sang. Ainsi, à 0,1g/l dans le sang on peut constater de légères perturbations de la vision tandis qu’à 0,7g/l, les effets sont plus conséquents avec par exemple des troubles de la concentration.




Quelques chiffres

L’alcool est la première cause d’accident mortel sur la route. 
En 2015, 1 056 personnes ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur alcoolisé contre 958 en 2014.
  • 4 594 accidents corporels (accident impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une personne est blessée ou tuée), soit 8% de l'ensemble des accidents, impliquaient un conducteur alcoolisé
  • 18% des conducteurs impliqués dans les accidents mortels avaient une alcoolémie illégale
  • 62% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel avaient un
  • taux d’alcool égal ou supérieur à 1,5 g/l de sang
  • Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8,5 en moyenne chez les conducteurs alcoolisés
  • Le risque d’être impliqué dans un accident corporel grave est multiplié : par 3
  • pour un taux de 0,5 g/l de sang, par 8 pour 1 g/l et par 32 pour 1,6 g/l

Limites réglementaires

D’après le code de la route ;
  • À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun
  • À partir de  0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.
  • En principe, chaque "verre" représentés ci-dessus contient en moyenne 10 g d’alcool pur et fait monter le taux d'alcoolémie de 0,15 à 0,20 g en moyenne. Mais attention, chez certaines personnes, ce taux peut augmenter de manière plus conséquente pour chaque verre.
  • Ainsi, lorsqu’on est jeune conducteur, on parle de tolérance 0 dans le sens où dès le premier verre, le taux règlementaire de 0,2 g/l peut être dépassé.

Quelques mesures

Effectuer des simples actions peut sauver des vies ! Notamment ; 
  • Utilisez un éthylotest avant de prendre le volant
  • Retenir un ami qui a trop bu et qui va prendre la route
  • Pendant les soirées alcoolisées, désigner un capitaine de soirée « sam », qui reste sobre pour pouvoir conduire en toute sécurité
Ecrit par :  Mounia SADNIA, Ludovic SEJOR, Romain THENAULT, Michel DUMAS, Nathalie DINGE et Victor CARVALHO.

Bibliographie