vendredi 29 juillet 2016

SECURITE : Les nouveaux Pictogrammes

Les nouveaux pictogrammes CLP, une évolution de la règlementation.



  Le règlement CLP (Classification, Labelling and Packaging) le 1er juin 2015, définit les règles européennes de la mise en place d’un étiquetage avec de nouveaux pictogrammes nous permettant d’avoir l’œil sur les produits chimiques qui nous entoure, ainsi nous mettant en garde sur leur dangerosité tout en induisant une meilleure utilisation de ces produits.

Qu’est-ce que le règlement CLP ?

  Le règlement CLP « Classification, Labelling and Packaging » ou « Classification, étiquetage ou emballage » est rentré en vigueur en janvier 2009 reposant sur un système de méthode des Nations unies (SHG). C’est l’assurance de l’existence d’un danger que présenterais une substance chimique. Permettant ainsi une présentation d’un système d’une classification et d’étiquetage clair et précis. Il informe les industries, les entreprises mais aussi les consommateurs.[1]
Les industries qui produisent une substance ou mélange chimique, doivent évaluer le danger potentiel par leur propriété physico-chimique, que pourraient apporter son produit au niveau environnemental mais aussi au niveau de la santé humaine. Le règlement CLP décrit comment doivent être étiquetés ces produits de sorte que le travailleur ou le consommateur prend en compte les risques que peut apporter le produit chimique utilisé.


   Le règlement remplace deux actes législatifs : la directive « Substance dangereuse » (DSD) et la directive « Préparation dangereuses » (DPD).[2]

Le but de la règlementation CLP
Les produits chimiques sont constamment présents sur les lieux de travail pouvant causer des accidents de travail, des maladies professionnelles mais aussi des pollutions environnementales. Certains effets sur la santé peuvent s’avérer réversibles tel que l’irritation de la peau mais aussi irréversible tel qu’une brûlure grave par un produit corrosif.[3]
La règlementation identifie les dangers en rapport à leur propriété chimique et des effets qu’ils peuvent porter sur la santé humaine et sur l’environnement. Les produits sont déterminés par classes et catégorie de danger afin d’informer le public sur les dangers qu’ils représentent.[4]
Il prévient donc le risque chimique en permettant une bonne pratique de l’utilisation des produits chimiques grâce à l’étiquetage de celui-ci.



  
L’évolution de l’étiquetage
Il existe maintenant 9 pictogrammes de danger.       Avec cette nouvelle règlementation, les symboles changent et les phrases de risques (noté R) deviennent des mentions de danger (noté H), on retrouve les conseils de prudence (noté P) indiquent comment stocker, manipuler et éliminer les produits chimiques, ainsi que les mentions d’avertissement de danger pour les catégories de danger sévères et la mention « Attention ».[5]
À l’encontre des anciens pictogrammes à fond orange les nouveaux pictogrammes ont la forme d’un losange sur un fond blanc dans un cadre rouge.
De plus, l’étiquetage associé à la fiche de donnée de sécurité du produit chimiques, est un document qui permet d’obtenir des informations supplémentaires.
Le règlement précise que les produits chimiques déjà présents sur le marché au 1er juin 2015 peuvent continuer à circuler pendant deux ans sans être ré étiquetés et réemballés jusqu'au 1er juin 2017.  [6]
  
    



La règlementation CLP vise à assurer la protection de la santé humaine et environnementale en informent précisément sur la manipulation des produits chimiques.
                                             

                                                                        
Les 9 pictogrammes de danger








Aurélie VITULIN




SANTE : L’ART THERAPIE

L’ART THERAPIE : QUAND L’ART SOIGNE

   Le mal être sous ces formes les plus variées s’est de tout temps imposé à l’homme comme quelque chose qui semble bien souvent inéluctable… Parfois, la rémission est presque instantanée. Dans d’autres situations plus sévères, et notamment pour certains cas de stress post-traumatiques, le choc est tel qu’il ne trouve aucune forme verbale pour l’exprimer. L’individu restant ainsi dans un mutisme figeant toute ses possibilités d’expression verbale.. L’art thérapie prend alors tout son sens à travers l’aide minutieuse et précieuse qu’elle apportera à ces personnes. 

La peinture, la musique, ou encore l’écriture comme mots pour soigner les maux…

   Les activités1 sont nombreuses et de plus en plus répandues comme complémentarité de soins dans bon nombre de structures de soins. L’indispensable cadre thérapeutique sous-jacent avec des spécialistes formés (art thérapeutes, psychologues, infirmiers..) permet de lier artistique et thérapeutique… 

  Des espaces de rencontres, un lieu de création, que le patient investira pour tenter de donner un sens à un éprouvé passé sous silence. Les patients transmettent alors à travers l’art et un réel travail thérapeutique un éventail d’émotions dont ils peuvent eux-mêmes ainsi un peu mieux se distancer..


« L’objectif de l’artiste n’est pas de se connaitre…De même pour le patient en art thérapie l’intérêt n’est pas de trouver des réponses artistiques.. » 2 

   L’artiste se sert de ce qui lui fait don, comme l’étrangeté d’un partage émotionnel dépourvu de finalité introspective, qu’il met au-devant de la scène et offre à son spectateur.

   L’art thérapie a une fonction bien différente qui va permettre au patient de dépasser ses conflits, problématiques, au travers de ce double soutien production/thérapeute. 

   Ce cadre3 thérapeutique mêlant offre de soins et plaisir créatif permettra de tisser  un lien entre le patient et le thérapeute par le biais d’une production.

   L’art thérapie commence à trouver une voie de reconnaissance de par l’étendue de sa pratique dans la prise en charge de nombreuses pathologies.4

   Cet accompagnement vers un lâcher prise en levant des émotions souvent inconscientes est utilisé pour la prise en charge de diverses pathologies . Pratiqué aussi bien dans des services de psychiatrie qu’en médecine plus générale.. 

   Les techniques et méthodes d’utilisations seront variables en fonction de la personne prise en charge. Pour un adolescent par exemple l’approche sera plutôt centrée autour de la contenance, les limites qui lui font parfois défaut..

   En ces termes l’art thérapie ne se présente pas comme « un simple apprentissage de créativité mais bien comme une réelle mobilisation psychique ».5

   L’alliance qui se fait entre cette création artistique et ce travail psychothérapeutique fait de cette thérapie une méthode assez unique ou plaisir et traitement réussissent à ne faire qu’un… 

Isabelle Tomaz