mardi 23 mai 2017

Qualité de vie au travail : la sieste réparatrice !

Saviez-vous que le meilleur moment pour faire la sieste est après le repas de midi. En effet, l’être humain est génétiquement programmé pour avoir tendance à s’endormir vers 14-15 heures. A cette heure clé, l’attention baisse, les paupières sont lourdes et la tête chancelle. Certains piquent du nez, d’autres ne se souviennent pas de ce qu’ils viennent de lire, mais cette petite faiblesse, même si on ne la perçoit pas consciemment, est inévitable.
Côté position, il faut avant tout se sentir à l'aise. Si vous ne pouvez pas vous allonger, vous pouvez rester assis le dos droit, si possible adossé, la tête appuyée en arrière ou au contraire penchée en avant. Le mieux est de décroiser les bras et les jambes, de fermer les yeux et ralentir progressivement sa respiration. Il faut également décontracter les muscles de son corps et diminuer le rythme de ses pensées.
La sieste a de nombreux bénéfices : elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration, libère la créativité et rééquilibre le fonctionnement nerveux. Ainsi, faire une pause de quelques minutes permet de rester dynamique en rechargeant efficacement ses batteries.
Dans l'avion, en voiture, dans le train ou même au travail, la sieste peut se pratiquer partout. Il ne reste plus qu’à convaincre votre employeur que vous voulez dormir plus pour travailler mieux.

Dans le cadre de notre projet tuteuré en Lpro QHSSE à l'UPEM-IFIS, nous avons aidé Natixis à organiser un espace sieste (cf illustration) et à sensibiliser les salariés au problème de la fatigue au travail.

Écrit par : Lydie Halford

vendredi 19 mai 2017

L’Equi-coaching, une aide précieuse pour développement personnel et professionnel !

Le 18 Avril 2017, nous avons mené une journée de prévention des risques au sein de l’entreprise NATIXIS FACTOR à Charenton-le-Pont. Différentes thématiques ont été abordées au cours de cette journée dont celle des risques psychosociaux.

Sandra LECOMTE, équi-coach, a présenté trois conférences au cours de cette journée. Les problématiques abordées étaient les suivantes : « En quoi la médiation avec les chevaux (thérapeutique, sociale ou éducative) ou l'équi-coaching peut-il permettre de prévenir les risques psychosociaux? » ; « Une approche humaniste pour développer son intelligence sociale, son leadership, son potentiel créatif ».

Traditionnellement utilisés en France pour leur force, leur rapidité et leur résistance, les chevaux sont aussi des "êtres-vivants doux et chaud, socialement valorisants, qui peuvent porter et transporter, qui ne jugent pas, et qui sont aptes au dialogue non verbal.  Ils sont au service d'une rencontre avec nos talents en communication non verbale et intelligence émotionnelle. Ils peuvent nous apprendre à mieux gérer nos émotions, facteur de performance et de mieux être au travail.

L'intelligence émotionnelle au service de l'entreprise :
L’équi-coaching, cetteformation unique, conçue pour des managers, des cadres supérieurs, des comitésde direction, des commerciaux ... a été développée par un formateur équestre, une psychologue d’entreprise et un expert en communication. Elle donne à chaque participant des outils lui permettant de parvenir à une meilleure connaissance de soi, à l’optimisation de sa communication, à la gestion de son stress et à l’amélioration de l’affirmation de soi dans une perspective de management, dans le respect des valeurs de l’entreprise.

http://www.domaine-equestre-77.com/le-cheval-coach-s%C3%A9minaires-m%C3%A9diation-%C3%A9quine/

Une séance a pour objectif d’aboutir à des échanges et réflexions libres sur les perspectives : la dynamique de groupe, le développement personnel, le management et leadership, la communication non verbale, la communication intuitive, la congruence, l’alignement, la connexion à soi et à la nature, et la prévention des risques psychosociaux (Burn-out, gestion du stress, etc.).

Les bénéfices de la formation se verront dans plusieurs domaines, notamment la capacité des participants à gérer les rapports de force dans le calme, à entretenir la motivation chez l’autre, à renforcer leur leadership sur leur équipe ainsi qu’à prendre des décisions rapides. Les bienfaits principaux sont les suivants :

Une expérience révélatrice : Les chevaux sont des « spécialistes » des émotions, tant par leur capacité à les ressentir qu’à les lire chez leurs congénères ou chez les humains. Beaucoup de leurs besoins sont comparables aux nôtres, ce qui les rapproche de nous et nous ouvre un champ d’expérimentation renouvelable sans cesse.

Un travail facteurs d’équilibre : le travail en interaction avec les chevaux permettra un rééquilibrage entre la raison et des émotions qui sont souvent le moteur de nos actions et la clef de notre épanouissement.

Qualités des « intervenants » : Considérés comme des individus, les chevaux choisis pour participer aux différents ateliers, sont des éléments essentiels à la réussite de la formation. Notre connaissance de leur personnalité est un atout qui permet d'optimiser l’impact de la relation entre l’homme et l’animal.


Lors des mises en situation, chacun peut essayer sa stratégie et en mesurer les effets immédiatement. Après analyse des réponses du cheval avec les coachs, chacun des participants peut réorienter son action pour atteindre son objectif.

Ecrit par : Mathilde Segura

Les gestes qui sauvent en entreprise

Les gestes qui sauvent sont des gestes qui peuvent être appliqués lors d’accident de la vie quotidienne ou de situations exceptionnelles, aussi bien chez soi qu’en entreprise.
Savoir les pratiquer correctement et à temps peut être décisif pour la vie d’une personne, c’est pour cela qu’il faut être préparé à intervenir face aux différentes situations qui peuvent arriver.

Dans le milieu professionnel, il existe plusieurs formations qui permettent d’acquérir cette expérience : les Sauveteurs Secouristes au Travail (SST) et les agents de Service de Sécurité Incendie et d’Assistance aux personnes (SSIAP).
Les entreprises ont l’obligation d’avoir des personnes formées à ces gestes, présentent pendant les heures de travail et prêtes à agir.
En effet, à l’article R4224-16, le Code du Travail fait obligation, à l'employeur d'organiser dans son entreprise les soins d'urgence à donner aux salariés accidentés et aux maladesEn l’absence d’une présence permanente d’infirmier(e), l’employeur doit prendre l’avis du médecin du travail pour définir les mesures nécessaires (article R. 4224-16). Cette organisation des secours passe par la mise en place, sur les lieux de travail, d’un dispositif d’alerte en cas d’accident ou de personne malade, la présence de sauveteurs secouristes du travail et la mise à disposition d’un matériel de premiers secours.

Les situations dangereuses que l’on rencontre d’une entreprise à une autre, peuvent être différentes. Effectivement, plusieurs paramètres vont entrer en jeu : l’activité et l’environnement. Une entreprise dont l’activité principale nécessite de la manutention manuelle (exemple : Bâtiment et Travaux Publics) aura un taux d’accidents du travail plus élevé qu’une entreprise dont l’activité principale est le travail administratif (exemple : une banque).

Dans le cadre de notre Licence Professionnelle Qualité Hygiène Santé Sécurité Environnement, nous avons participé à l’organisation d’une journée de prévention, au sein de Natixis Factor Chanreton-le-Pont, dont notre sujet portait sur « Les gestes qui sauvent ». Au cours de cette journée, nous avons sensibilisé les collaborateurs de l’entreprise à l’aide d’ateliers et de supports vidéo. Les ateliers choisis correspondaient aux différentes situations d’urgence susceptibles d’être rencontrées dans l’entreprise.

Nous avions :
  • L’atelier garrot pour traiter les saignements
  • L’atelier Position Latérale de Sécurité (PLS) pour traiter des malaise avec ou sans perte de connaissance
  • L’atelier Réanimation Cardiopulmonaire (RCP) pour traiter des arrêts cardio-respiratoire

Tous ces ateliers ont été abordés avec enthousiasme de la part de tous les collaborateurs. Ce qui témoigne l'intérêt des participants sur le sujet. 

 Ecrit par Kahina BOUNEFFA & Margaux JUILLET

Bibliographie :




jeudi 18 mai 2017

Qu’est-ce que c'est le secourisme ?

Le secourisme est en France a un enjeu de société. Il s’agit d’une démarche civique, altruiste, qui vise à faire pratiquer les gestes de premiers secours par des personnes ayant des connaissances nécessaires (secouristes bénévoles, sapeurs-pompiers, etc.). Le but est de permettre à la victime, d’augmenter ces chances de survie ou minorer les conséquences d’une situation d’urgence.

Aujourd’hui, on associe également le secourisme aux formations des gestes qui sauvent données par différents organismes agréés.

Mais le secourisme ne peut pas se résumer qu’à la formation des personnes aux gestes qui sauvent, il s’agit également d’une « démarche citoyenne » entreprise par les individus. En France, l’obligation légale de porter secours est une incitation forte, lourde de conséquences pénales et civiles.

Cette photo a été prise pendant un atelier animé par les étudiants de la Licence professionnelle QHSSE de l'UPEM dans le cadre de leurs projets tutorés.

Mais les Français sont-ils bien formés aux gestes qui sauvent ?

Il faut savoir que 60% des français ne connaissent pas les gestes qui sauvent, et préfèrent attendre l’arrivée des secours lors d’un accident.[1] C’est pourquoi lors des attentats beaucoup de personnes se sont retrouvées démunies face aux blessés.

Comment palier à ce manque de formation ?

La sensibilisation serait une des solutions envisageables, afin que les français apprennent dès leur plus jeune âge les gestes de secourisme. Les entreprises forment des salariés en tant que Sauveteur Secouriste au Travail (SST), aller au-delà et commencer plus tôt à inculquer ces leçons n’est pas une idée nouvelle en France.

A qui s’adresser pour se former ?

Les organismes tels que la Croix Rouge, la Protection Civile ou les Sapeurs-Pompiers sensibilisent, voir forment aux gestes qui sauvent. Après les attentats perpétrés en France, de nombreuses personnes ont souhaité apprendre les gestes de premiers secours.

Le Ministère de l’Intérieur, associé à de nombreux acteur du secours et notamment la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, a lancé la campagne : « Devenez acteur, Initiez-vous aux premiers secours ». Cette opération de sensibilisation gratuite a été proposée dans l’objectif d’initier le plus grand nombre de personne aux gestes qui sauvent.
  
En France, les accidents de la vie quotidienne représentent l’une des premières causes de mortalité, avec près de 50 000 décès par an. Connaître les premiers gestes de secours pourraient augmenter les chances de survie de 20%. Il ne faut pas négliger. Bien que de nombreuses associations soient impliqué dans le secourisme et que le gouvernement s’engage avec des campagnes de prévention cela ne suffit pas. L’état du secourisme en France est constaté. En comparaison avec les pays scandinaves, la France atteste d’un sérieux retard concernant la formation, la sensibilisation et la prévention en matière de secourisme.

Ecrit par : Tiphaine GUILLON

Bibliographie :





[1]http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/12/les-francais-mauvais-eleves-du-secourisme_1386792_3224.html

mercredi 10 mai 2017

Bien-être au travail : la gym des yeux !

Ah les ordinateurs et les téléphones ont envahi notre quotidien ! Jusqu'à notre poste de travail ! En effet, au cours des dernières décennies, ces nouveaux outils sont devenus indispensables dans l’entreprise, tous secteurs confondus. De ce fait nous sommes régulièrement amenés à travailler sur des écrans (ordinateur ou smartphone) et ce, sur des durées de plus en plus longues. Selon l’enquête Sumer de 2010, réalisée par la DARES, 22,4% des salariés travail 20 heures ou plus derrière un écran. Ce chiffre s’élève environ à 30% pour les professions tertiaires. Étant donné les rapides progrès du numérique et l’ancienneté de l’étude, nous pouvons aisément supposé que ces chiffres aient augmenté depuis. Cela n’est pas sans conséquences pour nos yeux.

L’œil un super organe !

Les yeux sont des éléments essentiels du système visuel, ils agissent comme des capteurs et, via des mécanismes complexes, nous permettent d’appréhender le monde qui nous entoure.

L’organe est composé de plusieurs éléments, qui ensemble permettent d’assurer la vision. Parmi ces éléments nous trouvons des :


  • Éléments récepteur, le cristallin, qui permettent d’appréhender l’intensité et la couleur
  • Éléments nerveux, qui sont chargés de transmettre les informations reçues jusqu’au cerveau
  • Éléments comme la lentille, qui assure la netteté, en fonction de la distance de l’objet observé.
  • Éléments musculaires qui permettent, par contraction ou relâchement, d’adapter la vision aux différents objets observés.


Le cristallin est composé d’un ensemble de récepteur appelé bâtonnets qui en fonction de la forme de la pupille, et par conséquent du flux de lumière entrant, envoie une information sur l’intensité et la couleur des images et de l’environnement perçus.

Fatigue Visuelle

Lorsque l’on travaille sur des écrans nous sommes constamment soumis à des variations d’intensité et de couleurs. De plus l’être humain ne pouvant pas rester immobile, la distance entre l’écran et l’œil varie régulièrement.
Toutes ces contraintes obligent l’œil à s’adapter quasiment tous le temps, cela entraine une sur sollicitation des éléments adaptatifs (lentille, pupille, rétine) et musculaires. Cette sur-sollicitation peut au cours d’une journée entrainer des désagréments.
A ce jour, aucune étude n’a permis de faire le lien entre un travail sur l’écran et une détérioration de la vue. Il n’empêche que ces désagréments entraine une gêne visuelle (migraine) pouvant aller jusqu’aux troubles de la vision réversibles : On parle de fatigue visuelle.
Elle dépend de plusieurs facteurs qui sont :
-       L’âge
-       Les défauts de visions
-       Une mauvaise correction

Comment y remédier ?

Pour y remédier il existe plusieurs solutions. Tous d’abord le salarié doit vérifier, auprès d’un ophtalmologiste, qu’il ne nécessite pas une correction visuelle. Si c’est déjà le cas, le salarié doit s’assurer que cette correction est adaptée à sa vision actuelle.
Des facteurs environnementaux peuvent influencer sur cet état de fatigue comme l’éclairement ambiant, l’ergonomie du poste de travail. Il est recommandé d’utiliser un écran LCD, situer à environ 4,5 fois la diagonale de l’écran. L’éclairement du local doit être également adapté en fonction des écrans utilisés, et de la présence de la lumière naturelle.

Enfin il existe plusieurs exercices qui permettent de soulager les yeux. Ces simples exercices peuvent être réalisés avec un orthoptistes ou par les salariés eux-mêmes

Exercice n°1 :
Le salarié, assit, tient de manière verticale un stylo à bout de bras et à hauteur des yeux. En effectuant plusieurs allers-retours avec le stylo, de manière progressive et régulière vers son nez, la personne suit ce dernier avec ses yeux.

Exercice n°2
Pour ce deuxième exercice il faut, tout en étant installé confortablement, effectué des mouvements de croix avec les yeux sans bouger sa tête. On commence en regardant en haut, en bas, puis à droite et enfin à gauche. Sur chaque position, il faut rester entre 3 à 5 secondes. On effectue plusieurs fois l’ensemble des 4 positions.

C’est deux premiers exercices permettent de solliciter les éléments musculaires, de les « muscler », et de diminuer ainsi l’inconfort visuel.




Exercice n°3 :

Tous en fermant les yeux, la personne effectue des mouvements rotatifs avec deux doigts posés sur chaque paupière. Cet exercice permet d’assouplir les éléments musculaires et éliminer les tensions dues à de longue exposition aux écrans.

Pour finir, il est recommandé aux personnes devant travailler toute la journée avec un écran, d’effectuer des pauses régulières sans écrans, smartphone inclus n’est-ce pas !

Ecrit par : Patricia Pereira

vendredi 21 avril 2017

L'alcool au volant !

Dans le cadre de nos projets tutorés, nous avons réalisé le mardi 18 avril une journée de prévention dans l’entreprise Natixis situé à Charenton le pont (94). Pendant cette journée, l’ensemble des étudiants de la Licence Pro QHSSE ont proposé et animé des activités auprès des salariés de Natixis sur différents thèmes (Alcoolémie, Bien-être au travail, Risques psychosociaux, Gestes qui sauvent).

Pour notre activité sur l’alcoolémie, nous avons été épaulés par une intervenante de la DRIEA : Chargée d’étude en sécurité routière. Ainsi, une partie de notre activité était centré sur la prévention routière car l’alcool est un facteur important dans les accidents mortels de la route.

L’alcool et la conduite sont incompatibles. En effet, l’alcool a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques. Un automobiliste normalement prudent a tendance à sous-évaluer les risques et à transgresser les interdits ; parce que l'alcool le désinhibe, il roulera encore plus vite, dépassera sans visibilité, etc…
De plus, on retrouve d’autres effets sur le conducteur :
  • Il est moins concentré et de plus en plus fatigué. Ses mouvements sont moins coordonnés.
  • Son champ visuel est diminué ; il voit moins bien sur les côtés (danger aux intersections) ; le relief et la profondeur sont modifiés,
  • Le temps de réaction augmente ; la durée de réaction augmente de 50 % d'où le danger en cas de freinage d'urgence !
  • L'automobiliste devient plus sensible à l'éblouissement.

On constate que les effets ne sont pas les mêmes selon le taux d’alcool dans le sang. Ainsi, à 0,1g/l dans le sang on peut constater de légères perturbations de la vision tandis qu’à 0,7g/l, les effets sont plus conséquents avec par exemple des troubles de la concentration.




Quelques chiffres

L’alcool est la première cause d’accident mortel sur la route. 
En 2015, 1 056 personnes ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur alcoolisé contre 958 en 2014.
  • 4 594 accidents corporels (accident impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une personne est blessée ou tuée), soit 8% de l'ensemble des accidents, impliquaient un conducteur alcoolisé
  • 18% des conducteurs impliqués dans les accidents mortels avaient une alcoolémie illégale
  • 62% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel avaient un
  • taux d’alcool égal ou supérieur à 1,5 g/l de sang
  • Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8,5 en moyenne chez les conducteurs alcoolisés
  • Le risque d’être impliqué dans un accident corporel grave est multiplié : par 3
  • pour un taux de 0,5 g/l de sang, par 8 pour 1 g/l et par 32 pour 1,6 g/l

Limites réglementaires

D’après le code de la route ;
  • À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun
  • À partir de  0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.
  • En principe, chaque "verre" représentés ci-dessus contient en moyenne 10 g d’alcool pur et fait monter le taux d'alcoolémie de 0,15 à 0,20 g en moyenne. Mais attention, chez certaines personnes, ce taux peut augmenter de manière plus conséquente pour chaque verre.
  • Ainsi, lorsqu’on est jeune conducteur, on parle de tolérance 0 dans le sens où dès le premier verre, le taux règlementaire de 0,2 g/l peut être dépassé.

Quelques mesures

Effectuer des simples actions peut sauver des vies ! Notamment ; 
  • Utilisez un éthylotest avant de prendre le volant
  • Retenir un ami qui a trop bu et qui va prendre la route
  • Pendant les soirées alcoolisées, désigner un capitaine de soirée « sam », qui reste sobre pour pouvoir conduire en toute sécurité
Ecrit par :  Mounia SADNIA, Ludovic SEJOR, Romain THENAULT, Michel DUMAS, Nathalie DINGE et Victor CARVALHO.

Bibliographie  

vendredi 29 juillet 2016

SECURITE : Les nouveaux Pictogrammes

Les nouveaux pictogrammes CLP, une évolution de la règlementation.



  Le règlement CLP (Classification, Labelling and Packaging) le 1er juin 2015, définit les règles européennes de la mise en place d’un étiquetage avec de nouveaux pictogrammes nous permettant d’avoir l’œil sur les produits chimiques qui nous entoure, ainsi nous mettant en garde sur leur dangerosité tout en induisant une meilleure utilisation de ces produits.

Qu’est-ce que le règlement CLP ?

  Le règlement CLP « Classification, Labelling and Packaging » ou « Classification, étiquetage ou emballage » est rentré en vigueur en janvier 2009 reposant sur un système de méthode des Nations unies (SHG). C’est l’assurance de l’existence d’un danger que présenterais une substance chimique. Permettant ainsi une présentation d’un système d’une classification et d’étiquetage clair et précis. Il informe les industries, les entreprises mais aussi les consommateurs.[1]
Les industries qui produisent une substance ou mélange chimique, doivent évaluer le danger potentiel par leur propriété physico-chimique, que pourraient apporter son produit au niveau environnemental mais aussi au niveau de la santé humaine. Le règlement CLP décrit comment doivent être étiquetés ces produits de sorte que le travailleur ou le consommateur prend en compte les risques que peut apporter le produit chimique utilisé.


   Le règlement remplace deux actes législatifs : la directive « Substance dangereuse » (DSD) et la directive « Préparation dangereuses » (DPD).[2]

Le but de la règlementation CLP
Les produits chimiques sont constamment présents sur les lieux de travail pouvant causer des accidents de travail, des maladies professionnelles mais aussi des pollutions environnementales. Certains effets sur la santé peuvent s’avérer réversibles tel que l’irritation de la peau mais aussi irréversible tel qu’une brûlure grave par un produit corrosif.[3]
La règlementation identifie les dangers en rapport à leur propriété chimique et des effets qu’ils peuvent porter sur la santé humaine et sur l’environnement. Les produits sont déterminés par classes et catégorie de danger afin d’informer le public sur les dangers qu’ils représentent.[4]
Il prévient donc le risque chimique en permettant une bonne pratique de l’utilisation des produits chimiques grâce à l’étiquetage de celui-ci.



  
L’évolution de l’étiquetage
Il existe maintenant 9 pictogrammes de danger.       Avec cette nouvelle règlementation, les symboles changent et les phrases de risques (noté R) deviennent des mentions de danger (noté H), on retrouve les conseils de prudence (noté P) indiquent comment stocker, manipuler et éliminer les produits chimiques, ainsi que les mentions d’avertissement de danger pour les catégories de danger sévères et la mention « Attention ».[5]
À l’encontre des anciens pictogrammes à fond orange les nouveaux pictogrammes ont la forme d’un losange sur un fond blanc dans un cadre rouge.
De plus, l’étiquetage associé à la fiche de donnée de sécurité du produit chimiques, est un document qui permet d’obtenir des informations supplémentaires.
Le règlement précise que les produits chimiques déjà présents sur le marché au 1er juin 2015 peuvent continuer à circuler pendant deux ans sans être ré étiquetés et réemballés jusqu'au 1er juin 2017.  [6]
  
    



La règlementation CLP vise à assurer la protection de la santé humaine et environnementale en informent précisément sur la manipulation des produits chimiques.
                                             

                                                                        
Les 9 pictogrammes de danger








Aurélie VITULIN