jeudi 10 juin 2021

La sécurité et la santé au travail s’affichent !

Article proposé par Kévin DA FONSECA- Etudiant LproQHSSTE, promo 2020-2021

L’institut National de recherche et de sécurité (INRS), créé en 1947, est un organisme généraliste en santé et sécurité au travail. Il intervient dans la prévention des risques professionnels.

L’INRS propose sur son site internet https://exposition-affiches.inrs.fr/ , une exposition en ligne d’affiches de prévention des risques professionnels.

Produite en 2014 par l’INRS et mise en scène par Ferraille Production dont Cizo et Felder , la première exposition à été ouverte au public au musée du Conservatoire National de Arts et Métiers (CNAM), à Paris. Intitulée « Danger ! Trésors de l’Institut National de Recherche et de Sécurité », l’exposition réunissait une sélection d’affiches publiées par l’INRS pendant les années 1960 à 1980. Des œuvres ont ainsi été détourées par le collectif Ferraille, pour mettre en avant la sécurité au travail sou un nouveau jour.

 Cette exposition est organisée en quatre sections :

1-              1-    Se protéger n’est pas ridicule

2-             2-     La sécurité, c’est l’affaire de tous

3-            3-      Les autruches ne sont pas en sécurité 

4-             4-     Et l’affiche en 2040 ?

A travers la première partie de l’exposition, nous allons retrouver des affiches de préventions issues de l’après-guerre et de la reconstruction industrielle. Principalement destinées aux ouvriers travaillant sur des chantiers, dans des mines, dans l’industrie, ces affiches incitent les ouvriers à redoubler de prudence dans leur travail et à adopter les bons gestes pour prévenir les risques et éviter les accidents. Cette section montre comme, au cours des années, au fur et à mesure de l’évolution de l’industrie et des entreprises, les affiches ont commencé à évoluer et à s’adapter aux nouveaux risques. Ainsi, par exemple, à partir des années ‘60 commencent à voir le jour des affiches de prévention destinées à la santé physique des travailleurs.

Enfin, dans les années ‘90, des affiches se développent pour prémunir non plus uniquement des risques physiques mais aussi des risques psychiques et des effets à long terme sur la santé.


Ici, les affiches sont provoquantes avec des images choc, des blessures ou des accidents douloureux. Le fait de provoquer les lecteurs peut les faire réfléchir aux accidents potentiels qu’ils peuvent subir. Aujourd’hui, ce style d’affiche devient rare. On préfère transmettre un message plus positif en étant moins provoquant dans les faits.

 La deuxième étape de notre exposition reprend le même schéma chronologique que la première, en commençant par les années ‘50. Il est intéressant de remarquer que les affiches présentées avaient pour but de culpabiliser le travailleur en cas d’accident. Il s’agit ici de remettre la faute de l’accident sur le travailleur car il n’a pas utilisé le matériel nécessaire pour être totalement en sécurité.

Cependant, avec l’avancée de l’industrie et de la prévention, de nouvelles affiches circulent. Elles déculpabilisent les salariés et nous montrent que la sécurité n’est pas uniquement leur responsabilité mais bien celle de toutes les personnes travaillant dans une même société. C’est en travaillant ensemble qu’elles arriveront à se prémunir du risque et des accidents.


La troisième section de l’exposition s’intéresse au graphisme des affiches. « Pour être efficace, l’affiche doit transmettre un message de prévention clair et simple que le salarié pourra s’approprier dans son activité professionnelle. Il faut surprendre le travailleur, attirer son regard, l’intéresser. ». C’est ainsi que l’INRS conçoit une affiche. Nous allons ainsi pouvoir remarquer que plusieurs styles d’affichent ont été créés. Certaines utilisent des mots chocs au lieu d’une situation, d’autres vont animer des mots en les structurants et en les mettant en scène sur les affiches, et d’autres encore vont utiliser nos émotions pour augmenter leur impact.

Grâce à l’aide de Bernard Chadebec, graphiste-affichiste, entre 1965 à 2005 l’INRS produit des affiches s’inspirant « de l’art contemporain et du monde de la publicité ».  Chadebec « épure » les affiches, les simplifie parfois jusqu’au pictogramme et introduit les couleurs vives, qui tranchent sur la grisaille des ateliers, les animaux et l’humour, qui dédramatisent les messages de prévention tout en retenant l’attention. ».


Ses affiches sont plus abstraites, elles transmettent un message qui pourrait être plus difficile à comprendre dans une phrase d’accroche expliquant le but de l’image.. Elles sont cependant plus artistiques et moins provoquantes que les précédentes.

Enfin, dans la dernière section de l‘exposition, l’INRS se demande quel sera l’avenir de l’affiche dans un futur proche : « Et l’affiche en 2040 ?».

Ils voient une évolution de l’affiche traditionnelle que nous connaissons tous. Celle-ci serait amenée à disparaitre pour pouvoir être remplacée par des versions plus modernes à travers des outils mobiles et informatiques. Avec les nouvelles générations, les modes de communications évoluent et s’adaptent à leur environnement. Le futur des affiches actuelles pourrait évoluer vers une version en ligne ou bien encore en réalité virtuelle.

Il est vrai que l’évolution de la technologie change la manière dont nous percevons les informations. Elles deviennent dématérialisées et circulent en permanence à travers le monde. Notre monde évolue et nous évoluons avec lui.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Les affichent sont-elles amenées à disparaitre ?

 

Bibliographie :

 

Exposition INRS d’affiches de santé et sécurité au travail. 2021,

URL: http://exposition-affiches.inrs.fr, consulté 8 mai 2021

Propreté des rues. Ces agents de l’ombre qui entretiennent notre quotidien

Article proposé par Kévin DA FONSECA- Etudiant LproQHSSTE, promo 2020-2021 

Les agents d’entretien municipaux sont quotidiennement confrontés à des risques, qu’ils soient physiques, psychiques ou biologiques. Aujourd’hui ces risques augmentent. La crise sanitaire actuelle à fait émerger un risque supplémentaire, dû aux masques que l’on peut retrouver au sol et qui peuvent contaminer les personnes qui les touchent. Mais ce ne sont pas les seuls risques !

 Cependant, le travail de ces personnes qui bravent le mauvais temps et la chaleur est-il suffisamment respecté ?

La fiche métier que nous pouvons retrouver sur le site bossons-fute.fr, nous donne beaucoup d’informations concernant ce métier. On y apprend donc que l’agent de nettoyage urbain assure la propreté des espaces publics et privés. Cet emploi ne nécessite aucune qualification spécifique. Ils sont amenés à laver les rues et les zones de marchés, ramasser les feuilles mortes, les papiers et les déchets, vider les poubelles publiques, etc. Ils utilisent aussi des outils manuels comme le balai ou les souffleuses de feuilles mais aussi des outils mécaniques comme les balayeuses ou les laveuses de voiries. Les nettoyeurs urbains sont aussi amenés à utiliser des produits chimiques, dans le processus de nettoyage des espaces publics.

Pourtant ces emplois, que ce soit le nettoyage urbain ou le ramassage des ordures ménagères, peuvent paraitres très simples et sans dangers, mais ils présentent bel et bien un certain nombre de risques. Ils sont confrontés aux risques de chutes, aux Troubles Musculo Squelettiques (TMS), aux risques chimiques, mais surtout aux risques biologiques. Aujourd’hui, le risque biologique est très présent dans leur quotidien. Mais tout d’abord, qu’est-ce que qu’un risque biologique. Il s’agit, d’après le document intitulé « Les risques biologiques dans la collecte des déchets ménagers et assimilés » de la CRAMIF, de l’exposition d’une personne à des agents biologiques (=microbes) pendant leur travail. Ces agents biologiques, vont être présents dans les déchets (ordures ménagères, emballages alimentaires, etc.), sur les poubelles ou les conteneurs, les sacs ayant servi à stocker les déchets, la benne de collecte ainsi que les outils ou objets ayant été en contact avec les déchets (balais, pelles, gants, vêtements de travail…). Les employés peuvent attraper ces agents biologiques en les touchant, en respirant les poussières provenant des déchets, en cas de reversement de déchets sur soi ou encore en cas de piqure en ramassant une seringue usagée ou bien en cas de blessure pendant le ramassage ou la collecte d’ordures. Le masque, qui est aujourd’hui un objet pouvant transmettre la COVID-19, devient un risque supplémentaire, lorsque les agents d’entretien doivent les ramasser et les jeter.

Tous ces microbes peuvent provoquer chez eux des infections, des problèmes gastro intestinaux, des maladies de la peau, des problèmes respiratoires et aussi des allergies. Le moyen le plus efficace pour éviter d’être contaminé par ces agents biologiques, passe par le port d’une tenue de travail et d’outils adaptés (tenue de travail, combinaison jetable, gants de travail, masques et lunettes de protection, etc.).

On apprend, d’après un article de l’INRS intitulé « Collecte des déchets : les risques du métier », que le nombre de journées perdues par an dues à des accidents du travail ou des maladies professionnelles est de 230 000 et que 60% des accidents du travail sont liés aux manutentions manuelles. On y apprend aussi qu’un accident du travail est d’une durée moyenne de 78 jours et qu’une maladie professionnelle de 200 jours. Ces chiffres révèlent donc bien la dureté et l’effort nécessaire à toutes ces personnes quotidiennement.

Mais alors comment faire pour éviter tous ces accidents du travail et ces maladies professionnelles. Il faut mettre en place des mesures de prévention.

L’article de l’INRS « Collecte des déchets : passez à l’action ! » nous explique quels types de mesures peuvent être prises et comment les mettre en place.  Il y 3 mesures de prévention à mettre en place afin de réduire ces risques professionnels. « Tout d’abord, en supprimant ou réduisant le danger, en mettant en place des mesures de protection collectives ou bien en utilisant des équipements de protection individuelle (EPI) si les autres mesures ne suffisent pas à réduire les risques. Former et informer les salariés sur les risques et leur prévention ».

Ces 3 mesures de prévention sont extraites des 9 grands principes généraux qui régissent la prévention, qui sont eux-mêmes extraits de l’article L4121-2 du code du travail, qui concerne les obligations de l’employeur. L’INRS, dans son « Introduction à la prévention », nous explique le but de chaque principe et nous aide à mieux les comprendre.

« 

-                  Éviter les risques, c'est supprimer le danger ou l'exposition au danger.

-                  Évaluer les risques, c'est apprécier l’exposition au danger et l’importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener.

-                  Combattre les risques à la source, c'est intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.

-                  Adapter le travail à l'Homme, en tenant compte des différences interindividuelles, dans le but de réduire les effets du travail sur la santé.

-                 Tenir compte de l'évolution de la technique, c'est adapter la prévention aux évolutions techniques et organisationnelles.

-                  Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins, c’est éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.

-                  Planifier la prévention en intégrant technique, organisation et conditions de travail, relations sociales et environnement.

-                 Donner la priorité aux mesures de protection collective et n'utiliser les équipements de protection individuelle qu'en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes.

-                  Donner les instructions appropriées aux salariés, c’est former et informer les salariés afin qu’ils connaissent les risques et les mesures de prévention.

».

Avec toutes ces informations, nous sommes à présent capables d’identifier des situations présentant des risques pour nos travailleurs et donc d’identifier des actions à mettre en place pour limiter ou supprimer leur exposition aux risques. Voici quelques exemples de mesures de prévention à mettre en place quotidiennement selon le type de risque : (Exemples de prévention issus de l’article de l’INRS « Collecte des déchets : passez à l’action ! »)


Prévenir les chutes :

-          Faites respecter la règle des 3 appuis lors de la montée / descente du camion

-          Formez le personnel à l’usage du marchepied et de la main courante.

-          Autorisez l’usage du marchepied uniquement en vitesse de conduite inférieure à 25 km/h.

-          Faites effectuer le bâchage et le débâchage des bennes depuis le sol.

-          Equipez vos salariés de chaussures de sécurité montantes à semelles antidérapantes.


 

Prévenir les risques liés aux manutentions manuelles :

-          Mécanisez les manutentions chaque fois que possible

-          Limitez les distances à parcourir lors du déplacement avec port de charges.

-          Favorisez l’utilisation des bacs sur roues pour faciliter le déplacement des charges.

-          Veillez au bon état et au bon étiquetage des contenants avant leur manutention et leur transport.

-          Privilégiez le travail en binôme pour les charges lourdes.

-          Formez les salariés concernés à la prévention des risques liés à l’activité physique (Prap).


Prévenir les risques chimiques :

-       

Mettez à disposition des matériels permettant une manipulation et un stockage des produits sans risque (contenants étanches, produits absorbants en cas de fuite)

-          Vérifiez les conditions de transport des produits selon la réglementation « Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route » (ADR).

-          Assurez-vous que la documentation et les consignes de sécurité se trouvent à bord du véhicule.

-          Assurez-vous que le conducteur ainsi que les membres de l’équipage ont suivi la formation ADR.

-          Vérifiez la présence à bord du véhicule du bordereau de suivi de déchets dangereux (BSDD).

-          Formez les salariés aux risques chimiques.

-          Fournissez le matériel de protection adapté aux produits transportés (chaussures, gants, combinaisons, extincteurs).

 

Bibliographie :

CRAMIF. (s. d.). Les risques biologiques dans la collecte des déchets ménagers et assimilés. Consulté à l’adresse https://www.fnade.org/ressources/_pdf/1/823-risques-biologiques-collecte-dechets.pdf

Agent d’entretien et de nettoyage urbain. (s. d.). Consulté 4 mars 2021, à l’adresse http://www.bossons-fute.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=431:agent-d-entretien-et-de-nettoyage-urbain&catid=2&Itemid=3

Article L4121-2—Code du travail—Légifrance. (s. d.). Consulté 4 mars 2021, à l’adresse https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033019913/

Collecte des déchets : Les risques du métier—Votre métier—INRS. (s. d.). Consulté 4 mars 2021, à l’adresse https://www.inrs.fr/metiers/environnement/collecte-dechets/collecte-dechets-risques

Collecte des déchets : Passez à l’action ! - Votre métier—INRS. (s. d.). Consulté 4 mars 2021, à l’adresse https://www.inrs.fr/metiers/environnement/collecte-dechets/collecte-dechets-agir

Les 5 accidents du travail les plus improbables

 Myriam MARLIN


Les accidents du travail sont largement étudiés dans notre licence QHSE.

Selon le Code de la sécurité sociale, la définition d’un accident du travail est la suivante : « Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail de toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise ». Ameli

Parler d’accidents du travail n’est pas toujours évident car il s’agit souvent de personnes subissant des dommages avec des conséquences parfois graves, également pour les entreprises.

En effet, selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en 2020, 4 travailleurs par minute sont morts d’un accident ou d’une maladie liée au travail.

Ce sujet étant assez compliqué à aborder, il y a malgré tout des évènements qui prêtent à sourire, malgré la gravité des conséquences. Ils ne seront probablement jamais étudiés car l’erreur est évidente, insolite et font parfois à sourire. Des salariés maladroits ou malchanceux font parfois des erreurs pouvant être évitées s’ils avaient eu plus de jugeote.


Quels sont les accidents du travail les plus fous, les plus insolites ou les plus improbables ?

 

Un homme meurt pendant une relation sexuelle lors d’un déplacement professionnel



En 2013, un technicien de sécurité, parti en déplacement professionnel durant plusieurs jours, doit passer la nuit sur place. Il décide d’aller passer du bon temps chez une femme. Pendant la relation, il est victime d’une crise cardiaque et décède en plein acte.

La Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) s'immisce dans le dossier et considère la mort du salarié comme un accident de travail, ce que refuse légitimement l'entreprise !

L’affaire va donc jusqu’en justice, l’entreprise estimant que c’est un acte « privé » et donc hors du cadre professionnel : la mort n’est pas imputable au travail mais bien à l’acte sexuel en lui-même.France Bleu

Finalement, après des années de procédure, la justice donne raison à la CPAM, estimant qu’un salarié « a droit à la protection prévue par la Sécurité sociale pendant tout le temps de sa mission ». 


En pratique, on dit qu'il y a accident du travail :

-          S’il existe un lien de subordination entre la victime et son employeur au moment de l'accident ;

-          Que l'accident est à l'origine de lésions corporelles ou psychiques ;

-          Qu’il peut être daté avec précision

 

Dans ce cas, les trois conditions étaient réunies, d’où la conclusion de la justice, qui peut tout de même faire sourire…


Un homme saute par la fenêtre pour prouver qu’elle est solide

 


Garry Hoy, avocat canadien de 38 ans, fait visiter les locaux de son entreprise à des stagiaires. Il les emmène dans son bureau en haut de la Bank Tower du Dominion Center à Toronto et arrive un moment où il souhaite leur faire une démonstration sur la solidité des fenêtres : il prend son élan et se jette sur la fenêtre. Certes, la fenêtre ne s’est pas brisée… Mais elle est sortie de son cadre, et l’homme est tombé du 24ème étage, devant les yeux de ses étudiants médusés. Blog Mistertemp

L’accident s’étant déroulé dans le cadre de son travail, il s’agit bien d’un accident du travail. Cependant, le geste était absurde, puisqu’un avocat n’a pas besoin de prouver la solidité des fenêtres, qui parait sans importance. S’il souhaitait vraiment le faire, il aurait mieux valu qu’il utilise un objet !


Un policier teste un gilet en kevlar en le portant sur lui


Jeffrey Hofman, jeune policier de Géorgie qui souhaitait tester la solidité des gilets en kevlar décide d’enfiler le gilet afin de le tester. Il demande à l’un de ses collègues de le poignarder avec un couteau, afin de lui prouver que ce matériau était impénétrable. Mauvaise idée : la lame a traversé le kevlar et Jeffrey en est décédé. Blog Mistertemp

Le test de la solidité d’un gilet ou de tout autre matériel doit toujours se faire sur un mannequin. Cela aurait prouvé la solidité et Jeffrey serait toujours parmi nous !


L’homme qui sauta de la tour Eiffel en Wingsuit


Dans les années ‘20, Franz Reichelt, couturier Autrichien essayait de fabriquer des parachutes révolutionnaires en forme de Wingsuit (combinaison ailée), mi-cape mi-parachute. Il les testa à une hauteur de 10m mais sans succès. 

Il n’a pas remis en cause son modèle mais plutôt la hauteur de laquelle il sautait, estimant qu’elle n’était pas assez élevée. En 1921, il s’est donc rendu au 1er étage de la Tour Eiffel (324m de hauteur). Résultat : c’était son équipement qui ne fonctionnait pas… Il est mort sur le coup. Blog Mistertemp

Il aurait également dû avoir recours à un mannequin pour tester la solidité de ses équipements…


Une femme déclare une maladie professionnelle pour cause de Pôle Nord

Une hôtesse de l’air découvre qu’elle a un cancer. Travaillant régulièrement sur une ligne aérienne passant au-dessus du Pôle Nord, elle a réussi à faire passer son cancer en maladie professionnelle pour ce motif : au pôle Nord, la Terre protège beaucoup moins des radiations solaires ! Association Maladie

Selon l’Assurance Maladie, une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque qui existe lors de l’exercice habituel de la profession. Le cancer de cette hôtesse de l’air est donc, par définition, recevable en tant que maladie professionnelle. Ameli



Si l’on prend connaissance de ces 5 accidents, nous pouvons nous dire qu’il y a encore de quoi faire concernant la santé et la sécurité au travail pour éviter des dommages.

Ne pas tout faire et tout tester soit même devrait faire partie du bon sens de chacun, surtout en entreprise.

Malheureusement, certains ont toujours du mal à porter des Equipements de Protection Individuelle ou se disent qu’ils iront plus vite s’ils font une action sans aide particulière.

Sensibiliser les salariés pour qu’ils veillent eux-mêmes à leur propre sécurité est aussi important que de veiller à leur sécurité !

 

Sources




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jeudi 15 avril 2021

Apprenons les gestes qui sauvent

Article proposé par A.R- Etudiante LproQHSSTE, promo 2020-2021  

Chaque jour, des situations dramatiques pouvant amener la mort ou des handicaps majeurs sur des victimes peuvent être épargnées en effectuant les gestes de premiers secours. Les premières minutes qui suivent l’accident ont donc une importance cruciale. Toutefois, porter secours à une personne ne s’improvise pas. Il faut apprendre, s’entrainer pour réagir correctement et rapidement face à un évènement dangereux. La première chose est d’analyser la situation, de sécuriser la zone et dalerter les secours (112,18 ou 17) en utilisant le haut-parleur pour réaliser en même temps les premiers gestes. Des gestes inadéquats peuvent endommager la situation. Dans cet article, je vous propose de vous révéler les gestes de premiers secours à appliquer sur 4 différentes situations. Chaque situation propose des liens vers des vidéos de sensibilisation.

1-    L’électrisation

Ne pas toucher la victime pour ne pas être vous-même victime d’électrisation. Couper le courant électrique (le disjoncteur) et débrancher la prise de l’appareil coupable. S’il est impossible de couper le courant électrique ou l’appareil à l’origine de l’électrisation, éloigner la victime ou la source avec un élément isolant (balai en plastique, bout de bois). Ensuite, vous pouvez toucher la victime et lui prodiguer des soins auprès de la victime selon son état (brûlures, inconsciente, ne respire plus, etc.). Pour les femmes enceintes, l’hospitalisation est automatique pour vérifier l’état de santé du bébé.

2-    Les brûlures

Les brûlures peuvent être thermiques, chimiques ou électriques.

a-   Les brûlures chimiques, électriques et thermiques

Ne jamais percer les cloques mais les protéger avec un pansement stérile





Refroidir immédiatement toutes les parties du corps touchées par ruissellement d’eau tempérée et à faible pression (10°-25°). Retirer les vêtements imbibés de produit et couvrant la brûlure. Si la brûlure est grave, poursuivre l’arrosage jusqu’à l’obtention d’un avis médical. Préciser le nom du produit en cause pour les brûlures chimiques. Voici quelques exemples de brûlures graves :

Brûlures graves
 


b-    Projection de liquide chimique dans l’œil

Rincer abondamment à l’eau immédiatement en prenant soin que l’eau de lavage ne coule pas sur l’autre œil. Si vous possédez un rince œil, utiliser le :

Quand utiliser un rince œil portatif ? Solutions de lave oeil—SMSP. (s. d.). Consulté 8 mars 2021, à l’adresse https://www.smsp.fr/blog/quand-utiliser-un-rince-oeil-portatif

Rince-œil


c-   
Brûlures interne par ingestion ou inhalation

Mettre la victime en position demi-assise pour faciliter sa respiration. Garder l’emballage du produit. Demander un avis médical. Préciser bien la nature du produit. Ne donnez jamais à boire à la victime. Attendez l’arrivée des secours.

3-   La victime ne répond pas mais elle respire

Libérer les voies aériennes. Cela permet l’écoulement des liquides vers l’extérieur, éviter que la langue chute dans le fond de la gorge.

Libérer les voies aériennes


Si la victime reste sur le dos, elle est exposée à des difficultés respiratoires importantes. Mettre la victime en Position Latérale de sécurité (PLS).

Position latérale de sécurité

A la fin de cette manipulation, couvrez la victime et surveillez sa respiration jusqu’à l’intervention des secours.

4-   La victime ne répond pas et ne respire pas

Vérifier la respiration

La vie d’une victime en arrêt respiratoire peut entrainer un arrêt cardiaque. Des lésions du cerveau surviendront au bout de 3 minutes qui suit si aucun geste n’est réalisé.
Allonger la victime sur le dos. Libérer les voies aériennes sans perdre de temps (ouvrer les vêtements). Ouvrir la bouche et enlever tout corps étranger. Basculer doucement la tête de la victime en arrière et soulever le menton. Vérifier la respiration.



Regarder, écouter, sentir pendant 10 secondes maximum. Aucun mouvement du ventre et de la poitrine, aucun souffle perçu, aucun bruit entendu. La victime ne respire plus. Dans ce cas, alerter les secours et débuter immédiatement une réanimation cardio-pulmonaire (RCP). Dans le cas d’un adulte :


ALTERNER 30 COMPRESSIONS THORACIQUES ET 2 INSUFFLATIONS


Si un défibrillateur (DAE) est proche, le mettre en œuvre le plus tôt possible et suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent.

Pour conclure, chacun d’entre nous devrait consacrer une petite partie de son temps libre pour apprendre à dispenser les premiers soins. Des associations initient les individus aux gestes de premiers secours. Différents diplômes peuvent prouver vos connaissances de base en secourisme et votre aptitude à réagir en cas de danger. La formation « Prévention et secours civique de niveau 1 » (PSC1) est le diplôme ouvert au grand public dès 10 ans. Le  « Sauveteur Secouriste au Travail » (SST) est réservé aux travailleurs. La « Formation aux gestes et soins d'urgence » (AFGSU) est réservée aux personnels de santé. Savoir pratiquer les gestes correctement et à temps peut être décisif pour la vie d’une personne, il est donc important que chaque formation soit recyclée 

BIBLIOGRAPHIE :

-Premiers soins. (s. d.). Consulté 9 mars 2021, à l’adresse Brulûres website: https://www.brulures.be/fr/traitement-des-brulures/la-brulure/premiers-soins

-Accidents d’électrisation : Comment réagir ? (s. d.). Consulté 9 mars 2021, à l’adresse https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/urgences/premiers-secours/accidents-delectrisation-comment-reagir_26847.html

-Secourisme : Définition et organisation—Protection Civile Paris Seine. (s. d.). Consulté 9 mai 2021, à l’adresse https://www.protectioncivile.org/comprendre-le-secourisme/

-https://www.secourisme.net/IMG/pdf/referentiel_technique_gqs.pdf

-http://www.cfrc.fr/documents/gnrfps.pdf

-

 -Position latérale de sécurité : Comment faire. (s. d.). à l’adresse https://www.helsana.ch/fr/blog/sujets/connaissances-en-matiere-de-sante/position-laterale-de-securite.html

-LES GESTES QUI SAUVENT PHASE I & II - ppt video online télécharger. (s. d.). Consulté 8 mars 2021, à l’adresse https://slideplayer.fr/slide/1295062/

-Quand utiliser un rince œil portatif ? Solutions de lave oeil—SMSP. (s. d.). Consulté 8 mars 2021, à l’adresse https://www.smsp.fr/blog/quand-utiliser-un-rince-oeil-portatif