jeudi 30 juillet 2020

Cascadeur : un métier à risque

Par Amélia Dupuy

C’est en faisant des recherches sur la doublure de l'acteur Daniel Radcliffe, qui tient le rôle principal de la saga Harry Potter, que je suis tombée sur un article « choc » du Figaro concernant le cascadeur qui doublait l'acteur sur le tournage [1] : en 2009, à la suite d’une scène de vol sur un balai, le cascadeur David Holmes devient paralysé à vie. Mais comment en est-il arrivé là ? La cascade n’était-elle pas suffisamment encadrée ? N’avait-il pas assez répété sa cascade ? Ne l’avait-on pas briefé sur les gestes dangereux à ne pas effectuer ? J’ai cherché à en savoir plus sur l’origine de cet accident ainsi que sur les responsabilités de chacun : le cascadeur d’un côté et la production de l’autre.

L’accident

C’est lors d’une répétition pour le dernier volet de la saga Harry Potter qu’un câble lâche et que le cascadeur rentre dans un mur. Sa nuque est brisée. Il apprend alors qu’il finira sa vie paralysé du torse jusqu’aux orteils. David Holmes est un cascadeur professionnel en bonne santé et il n’en est pas à sa première cascade puisqu’il a travaillé sur les plateaux de tournages d’Harry Potter durant huit années. [1]

On apprend dans un autre article que le câble en question était censé « reproduire les effets du souffle d’une explosion ». [2] On peut alors faire l’hypothèse que le câble auquel était attaché David Holmes n’était soit pas assez résistant pour la simulation, soit il était défectueux. Le facteur humain peut aussi être pris en compte. David Holmes était-il bien attaché ? Le matériel avait-il été bien vérifié avant d’être utilisé ?

La responsabilité du cascadeur

Un article de l’Etudiant précise que « chaque cascade est minutieusement préparée avec le
réalisateur, rien n'est laissé au hasard ou à l'improvisation ». Qui était donc responsable de la vérification des équipements ? C’est en fait le cascadeur lui-même qui est « responsable de la préparation et de l'installation des équipements indispensables à ses cascades ». Ainsi, il doit vérifier que le matériel qu’il utilise est un matériel de qualité mais aussi que celui-ci peut être utilisé en toute sécurité. En somme, c’est au cascadeur d’évaluer les risques lors d’une prestation. La rigueur fait d’ailleurs partie des qualités requises chez un professionnel exerçant ce métier.

Toutefois, grâce aux progrès techniques et numériques, il est aujourd’hui plus facile de reproduire des scènes d’actions telles que des explosions ou des torches humaines sans mettre en péril la vie des cascadeurs puisqu’elles peuvent être rajoutées au montage par le biais d’images de synthèse. [3]

La responsabilité de la production

Bien que le cascadeur soit en partie responsable des accidents pouvant survenir sur son lieu de travail, la production a elle aussi une part de responsabilité puisqu’elle a des obligations à tenir. Ainsi, il existe une « assurance responsabilité civile professionnelle cinéma » à laquelle l’équipe qui produit le film doit souscrire. Cette assurance permet de couvrir les dégâts matériels mais aussi les cascades. Pour ce qui est de l’humain, une assurance « individuelle accident » existe également.

Les primes d’assurance font partie intégrante du coût d’un tournage puisqu’elles peuvent représenter de « 1 à 1,3 % du budget de la production ». Afin de fixer un prix, l’assureur va faire l’état des lieux du scénario du film mais aussi l’état de santé des acteurs qui vont devoir réaliser des cascades plus ou moins dangereuses. Ainsi, plus les cascades vont être jugées dangereuses, plus la prime d’assurance va être élevée.

L’assurance automobile, qui cible des cascades bien précises incluant l’utilisation de véhicules, est encore un autre type d’assurance qui s’ajoute au prix de l’assurance citée précédemment. [4]


Sitographie











[1] « La doublure d'Harry Potter paralysée à vie », par Pauline Le Gall, publié le 27 mars 2014 à 19h43, mis à jour le 28 mars 2014 à 10h52 

[2] « David Holmes, une vie brisée sur le tournage de Harry Potter », par Nicolas Deschamps, publié le jeudi 27 mars 2014 à 15h51, mis à jour le jeudi 27 mars 2014 à 16h17 https://www.gala.fr/l_actu/culture/david_holmes_une_vie_brisee_sur_le_tournage_de_harry_potter_313132

[3] « Fiche Métier : Cascadeur », Le Parisien Etudiant

[4] « Cascadeur, métier à risques : que dit l’assurance ? », Kelassur https://www.kelassur.com/assurance-auto/article/actualite/cascadeur-metier-a-risques-que-dit-lassurance/

Les vacances ! Chaaarger le véhicule.


Par Valentin Lesquereux et Joris Saminadin


A l’approche des vacances, l’envie, la joie et la bonne humeur se fait ressentir. Entre les parents qui souhaitent amener leur super bateau qu’ils ont acheté récemment, les enfants qui veulent ramener toute leur armoire à vêtement et l’aîné qui insiste pour ramener son énorme paddle hyper design on sent que la voiture va être surchargée, ce qui pourrait poser un réel problème pendant le voyage… Ce que peu de gens savent, c’est qu’il existe des réglementations très claires au sujet des conditions de chargements d’un véhicule avant le départ en vacances et que sans le respect de ces  réglementations cela peut entraîner des risques conséquents. En effet, que ce soit pour les remorques, les coffres de toit, galerie, le transport de vélos, il y a des conditions à respecter.


1. Les règles de bases d’un chargement de véhicule
Vous décidez avant de partir en voyage, d’amener une remorque pour ramener votre bateau. Très bonne idée ! Cependant, respectez bien les conditions de chargements. Une voiture par exemple ne pourra pas circuler avec un poids total réel qui excède le poids total autorisé en charge, indiqué sur la carte grise.

Ce qu’il faut bien retenir du Code de la route ce sont trois choses :
  • La largeur du chargement du véhicule ne doit pas dépasser 2,55m.
  • Sa hauteur ne doit pas excéder 4m, sinon il sera considéré comme « transport exceptionnel ».
  • A l’arrière, le chargement d’un véhicule (ou d’une remorque) ne doit pas dépasser de plus de 3 mètres l’extrémité du véhicule (ou de sa remorque). A partir d’1 mètre de dépassement de l’arrière du véhicule, une signalisation homologuée du type réfléchissant rouge.
  • A l’avant, le chargement ne doit pas dépasser l’aplomb antérieur du véhicule.
Pensez à arrimer correctement votre matériel.



Vous ne respectez pas ces consignes, c’est votre droit ! Mais vous risquez de vous faire arrêter et de vous faire verbaliser d’une amende forfaitaire de 135€. Si vous dépassez de 20% supplémentaire les dépassements réglementaires autorisés c’est une amende pénale de 1500€ qui vous sera attribuée. Ça serait dommage de prendre le risque de perdre autant d’argent pour les vacances….

L’article R.312-19 du Code de la route, indique que « toutes précautions utiles doivent être prises pour que le chargement d’un véhicule ne puisse être une cause de dommage ou de danger ». Si votre véhicule est donc mal arrimé, vous risquez une amende forfaitaire de 68€.


2. Les remorques
a) Le poids
Il faut savoir que les remorques possèdent un certificat d’immatriculation (si poids supérieur à 500kg) sur lequel est inscrit des informations importantes et à ne pas négliger. Notamment concernant :
  • Son poids PV qui correspond au poids de la remorque à vide.
  • Le poids PTAC qui correspond au poids total autorisé que peut supporter la remorque (ce poids comprend également le poids PV).
  • Les dimensions de la remorque.
  • Sa surface.
La charge utile est la charge que pourra retenir : Pour déterminer cette charge utile, il faudra soustraire le poids PTAC par le poids PV.

Exemple : Données : PTAC = 650 kg ; PV= 200 kg
650-200 = 450kg ce qui correspondra à la charge maximale réelle que pourra supporter la remorque. De plus, la voiture possède un poids tracteur (PTRA) qui ne doit pas être excédé lorsque vous transportez une remorque. C’est-à-dire que votre poids PTAC de la remorque + poids PTAC de la voiture ne doit pas dépasser le poids PTRA.


b) La répartition des charges


Les charges que vous allez placer dans votre remorque devront être réparties correctement de façon à éviter un déséquilibre de la remorque lorsque vous allez vous déplacez. Les réflexes à retenir :
Les objets lourds doivent être placés le plus bas possible et centrés un maximum sinon cela pourra entraîner un déséquilibre du véhicule (manque d'adhérence du train avant, oscillation de la remorque entraînant une perte de contrôle, etc.) et une mise en « lacet » de la remorque.
  • Vérifier les feux de remorque, présence dispositifs triangulaires (1 de chaque côté) car les feux de recul sur une remorque n’est pas obligatoire.
  • Conduisez de façon souple et homogène (évitez les à-coups, les freinages et accélérations brusques).
  • Alourdi, le véhicule muni d’une remorque met presque 2 fois plus de temps à s’arrêter. Il convient donc d’adapter sa vitesse en fonction de la fluidité de la circulation, d’augmenter les distances de sécurité et d’anticiper plus que d’habitude toute manœuvre.
  • Vérifier l’état des pneus avant de circuler.
c) Permis obligatoires et règles spécifiques

Pour conduire votre véhicule accompagnée d’une remorque, le permis B suffira à condition que le poids PTAC de votre remorque ne dépasse pas les 750kg (même si la somme des PTAC voiture + remorque dépasse les 3500kg ou bien que je sois en permis probatoire). D’autres conditions ;
  • Si le poids PTAC de la remorque dépasse 750 kg et que la somme des PTAC dépasse également 3500kg sans être supérieur à 4250 kg, vous devez suivre une formation spécifique B96.
  • Si le poids PTAC de la remorque dépasse 750 kg et que la somme des PTAC dépasse 4250 kg, vous devez être titulaire du permis BE.
  • L'ensemble voiture + remorque peut atteindre voire dépasser 7 mètres de long ou 3,5 tonnes. Dans ce cas, des règles s'appliquent :
    • Si la chaussée comporte plus de 2 voies de circulation, les véhicules de plus de 7 mètres de long (véhicule tracteur + remorque) doivent circuler dans les 2 voies de droite (sans compter la bande d'arrêt d'urgence)
    • Hors agglomération, lorsque 2 véhicules (ou ensembles de véhicules) dont le poids total en charge dépasse les 3,5 tonnes ou dont la longueur excède 7 mètres, se suivent à la même vitesse, l'intervalle de sécurité doit être d’au moins 50 mètres.

3. Les autres chargements
a) Les coffres de toit

Votre véhicule possède un petit coffre et vous n’avez pas la place de mettre toutes vos affaires, vous décidez alors de prendre un coffre de toit. Là aussi, très bonne idée ! Voici quelques conditions :
  • Le coffre de toit doit être posé et fixé sur des barres de toits et correctement arrimé avec des sangles (article R 312-19 du Code de la route)
  • Le poids total de chargement ne doit pas dépasser le PTAC de la voiture qui est indiqué sur la carte grise.
  • N’oubliez pas que la hauteur de votre véhicule est plus importante, il en sera de même pour les portes vélos sur toit (attention à l’entrée de parkings, péages, etc.)
  • Equilibrez le chargement à l’intérieur du coffre.
A noter que plus le poids du véhicule est important et plus le distance de freinage devient importante également. Pensez à respecter des distances de sécurité plus grande.

b) Le transport de vélos
Transportez des vélos présentent également des risques à ne pas négliger et nécessitent quelques recommandations :
  • Ne pas dépasser à charge prévue pour chaque porte vélo
  • Lorsque vous décidez de vous arrêtez de faire une pause (au moins 1 fois toutes les 2 heures), vérifiez que les sangles sont bien fixées, ainsi que les autres attaches.
  • Vos feux arrière de voiture ne doivent pas être masqués par les vélos.
  • Si les vélos cachent la plaque d’immatriculation, pensez à installer une plaque auxiliaire à
  • l’arrière des vélos, visible par tous.

4. Bibliographie

Prévention routière : Charger son véhicule


Permis de conduire online : Chargement de véhicule, permis de conduire

Les RPS dans la série "Minhunter"

Par Secil Yavuz

« Comment devancer les tueurs si on ne sait pas comment ils résonnent ? » 

Une question que vont se poser l’agent Holden FORD, un agent spécial du FBI et un négociateur, ainsi que l’agent Bill TENCH, formateur en sensibilisation des policiers sur les tueurs en série. Ces deux agents vont se lancer au sein d’un projet complexe : interviewer plusieurs dangereux criminels afin de tenter de comprendre leurs mentalités et d’anticiper leurs folies. Ce qui leur permettra, en parallèle de résoudre certaines affaires criminelles en cours. Ils seront épaulés par Wendy CARR, psychologue au département des sciences du comportement au FBI.


« Comment pensent les tueurs ? Qu’est ce qui poussent ces tueurs au crime ? Comment faire pour anticiper leur folie ? »

C’est en ces questions que le véritable défi des deux agents du FBI commence … Cependant, interroger des horribles criminels pour essayer de savoir le pourquoi du comment de leurs crimes ne laissent pas ces agents sans séquelles.


Quels sont les risques psychosociaux auxquels ces agents sont exposés ? 
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de risques psychosociaux dans cette situation :
  • Attention accordée aux agents : Formations et sensibilisations en interne, le respect de la vie privée et de la vie professionnelle etc.
  • L’organisation de travail : En exerçant plusieurs activités et missions, les difficultés rencontrées dans la réalisation de ces dernières, les délais à respecter, les marges de manœuvres etc.
Les risques psychosociaux qui risquent d’apparaître pour ces agents du FBI est tout d’abord le stress, qui se traduit par la surcharge de travail. Ces deux agents jonglent entre plusieurs activités. Ils voyagent d’états en états (fatigue) afin de s’entretenir avec différents meurtriers mais aussi pour former et sensibiliser des policiers aux tueurs en série, et enfin aider certains policiers sur des affaires de meurtres sordides non résolus. Ensuite, l’intensification du travail. Il faut que les inspecteurs aillent vite pour éviter d’autres meurtres, et avancer dans leur projet pour prévenir les actes de futurs tueur en série. La fatigue ou épuisement professionnelle peut se faire ressentir pour l’agent TENCH et FORD. D’une part, par les voyages en avion. D’autre part, par l’intensité de travail comme il est dit ci-dessus (multiples missions), et la rapidité dans le déchiffrement des affaires non résolus, etc.

Des violences internes peuvent survenir comme des possibles harcèlement moraux. Par exemple, Monsieur SHEPARD, chef de l’unité des sciences comportementales au FBI, épit parfois le travail des agents poussant parfois aux conflits entre salariés et supérieurs. Des conflits également entre collègues peuvent naître. Nous voyons également à travers les épisodes, qu’Holden et Bill sont exposés à des violences externes. Pendant les entretiens, différents tueurs comme Montie RISSEL, Jerry BRUDOS ou encore Richard SPECK profèrent de nombreuses insultes, menaces parfois même de possibles agressions.


Le problème qui n’est pas forcément évoqué dans la série, est la conduite addictive

A chaque fin d’entretien, pendant le travail, en fin de journée, nous pouvons voir l’agent TENCH et l’agent CARR fumer des cigarettes de nombreuses fois. Autre exemple, la petite amie d’Holden, Debbie MITFORD qui est étudiante, fume de la drogue et a incité Holden à faire de même. L’alcool est aussi un possible problème pour les inspecteurs. Pour discuter après le travail, pour fêter la fin d’une affaire résolue, pour échanger sur une affaire en cours avec un policier, boissons accompagnant le plat, un verre de consolation pour tenter d’oublier un problème familial etc. La consommation de caféine peut également devenir un problème pour les agents.

Une « addiction au travail » ? Ceci est peut-être étrange mais quand on voit qu’à certains moments Holden ou Bill pensent à une enquête en cours, à essayer de trouver des solutions, des réponses hors de leurs heures de travail, ceci peut devenir une possible addiction. L’alcool, les cigarettes, la drogue, la caféine, le travail tous ces facteurs peuvent favoriser l’apparition de risques psychosociaux.


« Sourire jusqu’aux oreilles n’est pas une expression mais une injonction »

Durant les entretiens, les différents bourreaux racontent leurs modes opératoires avec détails. Comment choisissent-ils leurs victimes ? Comment ils torturent et tuent leurs « proies » ? Qu’est-ce qu’ils les ont poussés à commettre cet acte ? Quand on se retrouve devant des tueurs qui ont torturé et tué de nombreuses femmes atrocement, et que ces derniers n’éprouvent ni pitié ni regret lors de leurs interrogatoires… on ressent de la peur, de la colère et une certaine angoisse.
Face à l’attitude, les provocations de ces dangereux criminels, suscitent de l’énervement, de la haine voire de la tristesse, de l’empathie pour les victimes et leurs familles ou même de l’empathie pour les tueurs… enconnaissant un peu mieux leurs histoires…

Quand les agents aident la police à résoudre une affaire dont ces derniers n’arrivent pas à mettre fin à celle-ci, et qu’eux-mêmes ne parviennent pas à élucider une affaire rapidement, alors qu’un tueur est toujours en liberté, on ressent de la frustration. Pourquoi de la frustration ? A cause du manque d’informations, de preuves, de pistes, de suspects ou par les mensonges des suspects pendant une affaire en cours ou la version des psychopathes pendant les entretiens.

De plus, plusieurs sentiments peuvent aggraver les facteurs des risques psychosociaux. Les problèmes familiaux, le manque de la famille pendant les voyages professionnels etc.


Comment faire pour supprimer ou minimiser ces risques ?

« Pour prévenir les risques psychosociaux, une démarche de prévention collective, centrée sur le travail et son organisation est à privilégier. Elle vise une situation de travail globale et s’intéresse aux principaux facteurs de risques connus. » (Risques psychosociaux selon l’INRS)

L’agent Holden FORD et l’agent Bill TENCH, travaillent en équipe ce qui est un atout car ils peuvent s’entre-aidés, se soutenir l’un l’autre, se répartir le travail etc. Etre solidaire au sein de leur travail, mais aussi dans leur vie personnelle est un avantage. Au-delà de collègue Bill et Holden sont devenus amis. Le réconfort de la famille permet à ces deux agents de décompresser, de déstresser, de se détendre à la fin d’une longue et rude journée. La reconnaissance après une affaire élucidée est appréciée par les agents, et la délégation ou l’embauche d’un nouvel agent peut réduire la charge de travail des inspecteurs.

Dans les années 70, les formations ou la sensibilisation n’étaient pas forcément présente comme ça l’est de nos jours. Un suivi psychologique par un psychiatre, pourrait être primordial pour les agents en plus de formation et sensibilisation aux risques psychosociaux que peut mettre en place le FBI.

Comment moins polluer au travail ?

Par Mathilde Ferreira

Des choses simple comme installer le tri du papier ou prendre les transport en commun à la place de la voiture pour se rendre sur son lieu de travail sont les premiers pas pour réduire son impact sur l’environnement.

Mais d’autres choses plus surprenante polluent également comme l’utilisation de la boite mail.

Pourquoi les mails polluent-ils ?

Il y a 2 361 000 emails envoyés et reçus à la seconde dans le monde. Le stockage et l’envoi d’un message électronique pollue sans qu'on le réalise. C’est en moyenne 60% de mails stocké qui ne seront jamais lus.

En effet tous nos mails émettent du CO2 puisqu’ils sont stockés dans ce que l’on appelle des data centers. Ce sont de grandes salles remplies de machines qui dégagent énormément de chaleur et consomme énormément d'électricité 24 heures sur 24. Des systèmes de refroidissement sont installés pour diminuer la température des salles. 

Ces datas centers sont situés principalement dans des déserts tel que dans l’Oregon (aux états-unis) ou au Chili.
Il y a plus de 4000 data centers présents autour du monde dont environ 140 en France. 

Heureusement, certains data centers mais très peu utilisent la chaleur pour chauffer différentes infrastructure comme par exemple à Paris où la piscine de Butte-aux-Cailles est chauffée grâce aux data centers placé dans son sous-sol. 


Que faire ?

Des gestes simples permettent de remédier à ce problème. 
En effet, nous sommes tous abonnées à plusieurs newsletters qui ne nous sont pas utile, se désinscrire de ces newsletters serait déjà une première étape. Des applications comme Cleanfox peuvent nous aider à aller plus vite dans ce tri.  
Supprimer nos mails de façon régulière est aussi la meilleure solution.

L’utilisation d’un moteur de recherche engagé dans l’environnement ne change rien à notre quotidien mais va en contre parti de son utilisation faire des choses pour l’environnement tel que Ecosia qui reverse 80% de ses bénéfices à un programme de reforestation.

Conclusion

Ces petites choses sans grand impact sur nos vies, en ont sur la nature. Il n’est pas trop tard pour remédier à notre impact sur l’environnement.

jeudi 25 juin 2020

Les risques psychologiques liés au confinement

par Rania Majdoub

Contexte
En décembre 2019, un nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2 a fait son apparition dans la ville de Wuhan en Chine. Il est à l’origine de la maladie infectieuse respiratoire appelée « COVID-19 » (CoronaVIrus Disease).

Rappel : Les « coronavirus » sont une famille de virus qui provoquent chez l’Homme des infections respiratoires qui peuvent aller d’un rhume banal à une infection pulmonaire sévère. Dans le passé, des coronavirus ont déjà provoqué des épidémies graves chez l’Homme comme celle de 2002/2003 provoquée par le SARS-CoV et celle de 2012 provoquée par le MERS-CoV. Courant janvier-février 2020, une épidémie de COVID-19 commence à se propager en Chine puis évolue rapidement au niveau mondial. Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare que le COVID-19 peut être qualifié de pandémie.

Le confinement : une mesure nécessaire pour ralentir l’épidémie de COVID-19. Afin de lutter contre l’épidémie, le Président de la République Emmanuel Macron a mis en place, le 16 mars 2020, un dispositif de confinement sur l’ensemble du territoire qui est entré en vigueur le lendemain, mardi 17 mars 2020 à 12h00. Ce dispositif consiste à réduire les contacts et déplacements au strict minimum afin de limiter et prévenir la transmission du virus n’autorisant, selon l’attestation, que :
  • Les déplacements du domicile au lieu de travail lorsque le télétravail n’est pas possible.
  • Les achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés.
  • Les consultations et soins ne pouvant pas être faits à distance et ne pouvant pas être différés.
  • Les déplacements pour la garde de ses enfants et pour aider les personnes vulnérables à condition de respecter les gestes barrières.
  • Les déplacements pour exercice physique ou au besoin des animaux de compagnie à titre individuel et sans aucun rassemblement, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile.

En vue de la situation sanitaire qui l’exigeait, le confinement a été prolongé une première fois, le 27 mars 2020, pour une durée de deux semaines puis une seconde fois le 13 avril, pour un déconfinement progressif qui a été fixé au 11 mai.


Une mesure qui n’est pas sans conséquences sur le plan psychologique

Le dispositif de confinement, bien qu’étant nécessaire pour lutter contre l’épidémie, représente chez certaines personnes un réel danger et peut avoir des impacts négatifs sur le plan psychologique. Le changement des habitudes peut aussi être difficile à vivre. Depuis le début de la crise, une stratégie progressive a été adoptée en restreignant au fur et à mesure les libertés, et ce, afin de faire face aux incivismes, de préparer mentalement et faire accepter au mieux le dispositif de confinement à la population.

David Gourion, psychiatre et ancien chef de clinique à Sainte-Anne a expliqué que « l’impossibilité de prédire l’évolution de la pandémie et la durée du confinement » est un des facteurs qui peut provoquer de la peur et du stress chez la population. Afin de prévenir au maximum ces risques, les annonces de prolongation du confinement ont été faites de manière progressive, des estimations de leurs durées et des protocoles clairs ont été communiqués à la population afin de la rassurer. Une méta-analyse parue sur la revue scientifique médicale britannique « The Lancet », regroupe le résultat de vingt-quatre études qui montrent les impacts psychologiques du confinement, lors de précédentes épidémies, sur un certain nombre de personnes ayant été confinées.

Ces études démontrent principalement une présence de symptômes de stress aigu chez ces personnes durant la période même de confinement. Mais également des symptômes de stress post-traumatique jusqu’à trois ans après le confinement. On retrouve ces symptômes aussi bien chez les adultes, que chez les enfants mais beaucoup moins chez les étudiants. Ces symptômes ont touché aussi particulièrement les personnes qui travaillent dans des lieux à haut risque, comme le domaine de la santé, qui sont en contact direct avec le virus ou plus susceptibles de l’être.

Par ailleurs, ces derniers présentaient, en plus du stress, des symptômes d’abus ou de dépendance à l’alcool. Ils étaient plus susceptibles de développer des symptômes d’épuisement, d’anxiété, d’irritabilité, d’insomnie et de troubles de la concentration. Une détérioration de leur rendement au travail, de la réticence à travailler et une volonté de démissionner ont aussi été constatés.

D’après l’étude, les personnes ayant été confinées, de manière générale lors d’anciennes épidémies, présentaient une prévalence élevée de symptômes de détresse et de troubles psychologiques ainsi que des symptômes de dépression, de peur, de mauvaise humeur, de colère et d’épuisement émotionnel et ce, même jusqu’à trois ans après le confinement. Leur comportement a changé, ces personnes étaient plus vigilantes et prudentes, évitaient ceux qui toussaient ou éternuaient (54% de l’échantillon), évitaient les endroits clos et bondés (26%) et les endroits publics (21%) particulièrement les semaines suivant le confinement.

Des facteurs qui peuvent aggraver les impacts psychologiques chez certaines personnes Le confinement peut impacter différemment les personnes selon la fragilité émotionnelle et les situations particulières et personnelles de chacun. Par exemple, une personne confinée seule peut ressentir un sentiment d’ennui ou d’isolement plus intense que les personnes confinées à plusieurs. Si dans un foyer, il y a des tensions familiales, de la violence conjugale ou si par exemple la situation financière du foyer est critique, les symptômes de stress et de dépression peuvent être plus importants et les personnes concernées peuvent même avoir des pensées suicidaires.

Le changement des habitudes lié au confinement peut impacter différemment les personnes selon les activités qu’elles avaient l’habitude de pratiquer avant cette période. Aussi, pour certaines personnes en télétravail durant le confinement, la charge de travail peut être plus importante et l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle plus difficile à gérer ce qui peut aggraver le sentiment de détresse psychologique et le risque de « burnout ». Enfin, la quantité d’informations diffusée par les médias via les multiples supports de diffusion peuvent provoquer de la panique et de la psychose et augmenter le risque de stress et d’anxiété chez certaines personnes durant cette période.


Comment éviter au maximum les impacts négatifs ?

Il est très important, en période de confinement, d’organiser son temps et d’adopter une routine qui permet d’obtenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il faut y inclure un temps pour le travail, un temps pour les activités et un temps pour la détente. Il faut aussi veiller à conserver un bon rythme de sommeil, une alimentation saine et un minimum d’activité physique qui vont aider à se sentir bien physiquement et mentalement. Il ne faut pas oublier de s’informer régulièrement et à juste dose sur la situation afin d’éviter les risques d’anxiété et garder au maximum le contact avec son entourage, surtout si l’on est confiné seul, via les différents moyens de télécommunication existants.


Sources :

https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-
infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-le-covid-19/article/reponses-a-vos-questions-sur-le-covid-
19
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/maladie-covid-19-nouveau-coronavirus
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/prolongation-du-confinement-la-
dynamique-de-lepidemie-nous-emmene-sur-une-duree-potentielle-a-6semaines-explique-un-
membre-du-conseil-scientifique_3887901.html
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30460-8/fulltext#seccestitle20

lundi 22 juin 2020

Les dangers cachés de nos plages : Le courant d’arrachement et les baïnes

Par Nadège Terny

La situation sanitaire de ces dernières semaines nous a contraint à une longue période de confinement. Depuis le 2 juin 2020, nous pouvons à nouveau circuler et profiter librement de nos belles plages.

Mais attention, la COVID-19 ne doit pas nous faire oublier un autre danger insidieux : Le courant d’arrachement. Une belle après-midi à la plage en famille peut vite tourner au drame si on ne connaît pas les dangers qui nous entourent.



Quelques chiffres :
La France compte 5 500 km de littoral.
En 2018, nous avons déploré 448 noyades accidentelles au bord des côtes, dans la bande des 300 mètres.
93 de ces 448 victimes de noyades accidentelles sont décédées des suites de cette noyade.




Qu’est-ce que le courant d’arrachement ?

Par leurs actions, les vagues et le vent emportent vers le large le sable fin des plages.
Des bancs de sable sont ainsi formés, parallèles à la plage, créant des cuvettes naturelles, appelées baïnes.
À marée montante et descendante, les vagues passent par-dessus les bancs de sable et remplissent les baïnes. Avec le reflux des vagues, les baïnes se vident et forment un fort courant. C’est le courant d’arrachement ou connu également sous le nom de sortie de baïnes.
Les périodes les plus dangereuses sont surtout aux 2e et 3e heures de la marée montante et aux 4e et 5e heures de la marée descendante.





Figure 3: https://www.nageur-sauveteur.com/article/baine




Ce phénomène est tout particulièrement présent sur les plages de Vendée et de Nouvelle Aquitaine. On peut aussi le retrouver en Bretagne et sur les côtes de la Manche. On ne parlera pas de baïnes mais de bâches. Sur la côte sableuse Aquitaine, on trouve une baïne tous les 350 à 400 m, soit environ 600 baïnes réparties le long du rivage.



Figure 4: https://www.lacanau.fr/actualite/le-danger-des-baines/
Figure 5: https://about-france.com/fr/cotes-francaises.htm

Quels sont les risques et les dangers encourus ?

Les baigneurs et les jeunes enfants sont souvent attirés par les baïnes. Les vagues y sont moins fortes, l’eau peu profonde et plus chaude. Malheureusement, c’est à cet endroit que le courant d’arrachement se cache. Le nageur, pris dans ce courant pouvant aller jusqu’à 15km/h, ne se rend pas compte immédiatement qu’il est emporté rapidement vers le large.
Lorsqu’il veut revenir sur la plage, à son point de départ, il tente en vain de nager à contre-courant. Il s’épuise vite, puis panique. Si personne ne vient à son secours et s'entête à vouloir revenir directement vers la plage, il finit par se noyer, à bout de force.

Quels sont les bons réflexes à adopter ? Et tout d'abord, comment repérer les secteurs à risques ?
Tous les nageurs-sauveteurs vous le diront, la meilleure chose à faire est de rester dans les zones de baignade surveillées et de respecter la signalisation prévenant de la présence de ces courants.

Figure 6 : https://www.facebook.com/PrefetNouvelleAquitaine33/photos/a.1218105924941276/2354107724674418/


Figure 7: https://www.nageur-sauveteur.com/article/signalisation-baignade



Figure 8: https://www.lacanau.fr/actualite/le-danger-des-baines/

Si toutefois vous décidez de nager en dehors de ces zones, le premier réflexe à adopter c’est d’observer la mer avant de rentrer dans l’eau. Il est primordial d’éviter les zones calmes et sans vagues.


Comment s’en sortir ?


Malgré tous ces précieux conseils, si vous vous retrouvez emporté par le courant, surtout ne paniquez pas !
  • Gardez votre calme, laissez-vous porter par le courant.
  • Manifestez-vous pour que l’on vienne vous porter secours.
  • Pas la peine de nager à contrecourant, vous allez vous fatiguer inutilement.
  • Une fois sorti du couloir de courant d’arrachement, nagez parallèlement à la plage puis profitez de la poussée des vagues pour revenir sur le bord.


Figure 9: https://blog.surf-prevention.com/2012/07/18/courant-de-baine/

Si vous voyez un nageur en péril, alertez immédiatement les nageurs-sauveteurs.

N’essayez pas de lui porter secours vous-même, vous seriez à votre tour en danger et le travail des secours n’en serait que plus difficile.



Sources:
https://www.biscagrandslacs.com/decouvrir/evadez-vous/plages-et-securite
http://societedesauvetage.org/courant-darrachement/
https://www.snsm.org/les-courants
http://eduterre.ens-lyon.fr/thematiques/hydro/littoral-1/le-littoral-des-territoires-menaces#enjeux
https://about-france.com/fr/cotes-francaises.htm
https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/pourquoi-les-baines-sont-elles-un-danger-pour-les-baigneurs-9695
http://www.observatoire-cote-aquitaine.fr/Publication-d-une-nouvelle-video-sur-les-baines-en-Aquitaine
https://www.sauveteur-aquatique.fr/comprendre-locean/les-baines/
https://www.youtube.com/watch?v=5giNKiU1ank

vendredi 5 juin 2020

Les Risques Psychosociaux

Par Killian MANIGLIO

I Introduction
Les Risques Psychosociaux sont définis par deux types de sources :
En premier par le Ministère du travail qui les définit de la façon suivante : « Les risques psychosociaux sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail d’où le terme de risque psychosocial. »
Et en deuxième par un rapport du Collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail sous la direction du Dr Michel Gollac : « Les risques psychosociaux seront définis comme les risques pour la santé mentale, physique et sociale engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».


II Les différents Risques Psychosociaux (les plus répandus)
Les Risques Psychosociaux les plus répandus dans le secteur hospitalier sont les suivants : le sentiment de mal-être, les crises de larmes, le stress, le burn-out, les conduites addictives (tabac et alcool), la consommation de médicaments psychoactifs.


III Les facteurs pour déclencher un Risque Psychosociaux
Il y a une catégorisation qui a été établie par le collège d’expertise et de suivi statistique des RPS (2009) qui distingue six dimensions et qui sont les suivantes :
- Les exigences de travail avec la quantité de travail, la pression temporelle (le temps) et la complexité des tâches.
- Les exigences émotionnelles qui comportent la relation au public, la peur et le contact avec la souffrance.
- Le manque ou le surplus d’autonomie avec la prévisibilité du travail, la possibilité d’anticiper, la monotonie, la répétition, l’ennui et le plaisir au travail.
- Les rapports sociaux au travail avec les relations avec les collègues, avec la hiérarchie, avec l’extérieur.
- Les conflits de valeurs qui comportent les conflits éthiques, le travail inutile et la qualité empêchée
Et enfin – L’insécurité de la situation de travail avec le cas des formes d’emploi précaires (intérim, temps partiel…)


IV Les dommages que peuvent provoquer les Risques Psychosociaux
Les RPS peuvent affecter la santé mentale ainsi que physique du salarié. Les atteintes à la santé sont divers notamment avec des possibilités de maladies cardio-vasculaires, digestives…, l’apparition du diabète, de la dermatose, de la dépression, un état de stress-post-traumatique, des troubles musculosquelettiques et dans le pire des cas : le suicide.


V Comment pouvons-nous les prévenir ?
La prévention des Risques Psychosociaux requiert une démarche, une méthodologie et des outils spécifiques qui doivent interroger le travail pour pouvoir repérer les « déséquilibres » pouvant être crées par les conditions de travail. Une démarche globale a été mis au point en 6 phases :
- Préparer avec la mobilisation d’acteurs internes (direction, encadrant, employés…) et d’acteurs externes (médecin du travail, psychologue…).
- S’accorder sur les RPS pour s’entendre sur l’origine de l’action de prévention (volonté de la direction, demande des salariés…).
- Repérer les situations susceptibles de générer des tensions pouvant atteindre la santé du salarié ou la performance de l’entreprise et préciser l’ampleur du problème.
- Elaborer en construisant des solutions avec l’adaptation du travail à l’homme (organisation du travail), l’adaptation de l’homme au travail (formation), ou la réadaptation de l’homme au travail.
- Appliquer en mettant en œuvre les mesures concrètes qui ont été discutées auparavant (cf : Elaborer).
- Piloter en définissant des indicateurs qui vont permettre d’apprécier, dans le temps, l’évolution de l’exposition des travailleurs aux RPS.
(Source : livre : « Les risques psychosociaux, 2012)


V Conclusion
Les risques psychosociaux sont un domaine d’étude très complexe qui m’ont permis de les découvrir et ainsi appréhender leurs conséquences sur la santé des travailleurs. Parmi tous les risques professionnels qui peuvent exister, ces risques, sont les plus fréquents dans le secteur de la santé et sont un des plus difficiles à prévenir/gérer. Il m’a semblé donc important d’en parler.