lundi 13 janvier 2020

Le bonheur au travail = parodie de Chief happiness officer

Le saviez-vous ? Au-dessus des fameux #ChiefHappinessOfficer règne toute une hiérarchie. Et tout en haut, il y a le #ChiefHappinessDictator. Vive le #bonheur. #happiness

Le bonheur de travail, c'est surtout fédérer, régler les conflits par le jeu, et dans l'horizontalité.

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mercredi 8 janvier 2020

Lumière Bleue : un danger pour la santé ?

Par Sophian D'Orlando, étudiant en LPro QHSSE



La découverte du phénomène physique ne s’est pas faite du jour au lendemain, ce sont plusieurs physiciens et mathématiciens qui ont contribué, au fil du temps et grâce à une démarche scientifique, à la compréhension du phénomène.

Il y a eu par exemple Francesco Grimaldi auquel on attribue la découverte de la diffraction de la lumière ou encore Isaac Newton avec sa théorie corpusculaire de la lumière.

Mais c’est en 1873 que James-Clerk Maxwell, physicien écossais, parvînt à éclaircir le phénomène physique de la lumière en déduisant que la lumière serait une onde électromagnétique. Ensuite, Albert Einstein réintroduira le modèle corpusculaire en introduisant la dualité onde-corpuscule qui permet d’expliquer que des objets peuvent présenter à la fois des propriétés d’ondes et de corpuscules.

Mais qu’est-ce que la lumière ?



La lumière :

La lumière est un phénomène physique qui peut-être soit décrit de manière particulaire, c’est-à-dire par la propagation de photons ou soit de la manière ondulatoire par la propagation d’une onde électromagnétique.

De la manière ondulatoire, la lumière visible est un rayonnement (ou onde électromagnétique) qui se propage à travers l’air ou le vide, dont la longueur d’onde, grandeur physique caractérisant la distance parcourue par l’onde pendant une période d’oscillation, se situe entre environ 400 nanomètres (nm) et 800 nm de longueur d’onde. Cette onde se déplace à une vitesse équivalente à 300 000 km/seconde.

La lumière bleue fait partie du spectre visible de la lumière, elle se situe entre 400 et 500 nanomètres de longueur d’onde environ.



Provenance de la lumière bleue :

Les sources d’émissions de ces radiations sont nombreuses dans notre environnement quotidien. Elles sont émises par les rayonnements du soleil, mais aussi par des sources de lumière artificielle, par exemple les écrans de télévision, les téléphones portables, les écrans d’ordinateur, les luminaires, etc.
Et il y a les LED (diodes électroluminescentes ou « light emitting diodes » en anglais).

Pour ces sources lumineuses artificielles, en particulier les lampes LED, on va parler de lumière enrichie en bleu, c’est-à-dire que la proportion en lumière bleue est plus importante que les autres couleurs du spectre visible.

Sachant que ces lumières se rapprochent du spectre des rayonnements ultraviolets qui sont dangereux pour notre organisme, nous pouvons nous poser la question par rapport à la dangerosité de la lumière bleue sur l’homme ?



Quels sont les Risques ?

Selon l’INRS ou l’ANSES, des organismes qui participent à la prévention des risques liés à la santé, ces lumières représentent un danger. Ces lumières affecteraient la vue et entraîneraient des effets néfastes ou des pathologies oculaires.

On parle ici de phototoxicité. En effet, ce mécanisme d’altération cellulaire peut causer la mort de la cellule et serait causé par la lumière bleue.
Cela provoquerait une baisse de l’acuité visuelle à différents niveaux, soit partiellement ou soit totalement (cécité). Une exposition chronique à ces rayonnements affecterait les tissus rétiniens.

La rétine, qui est le siège de la transformation des rayons lumineux en informations nerveuses, serait impactée par ces lumières bleues, surtout lors de l’exposition à une forte concentration en rayonnements lumineux, ce qui provoquerait un stress oxydatif des cellules visuelles.
Ce stress accélérait le vieillissement de nos cellules, ici les cellules visuelles, et entrainerait des fatigues oculaires, la baisse de notre vue ou encore certaines maladies comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Ensuite, il y a aussi un risque par rapport à l’horloge biologique.
En effet, toujours selon l’INRS, la lumière bleue perturberait l’horloge biologique de notre corps qui régule plusieurs fonctions de l’organisme comme l’appétit, la température corporelle ou encore le sommeil. La lumière bleue peut dérégler la sécrétion de l’hormone du sommeil, la mélatonine, qui permet de contribuer à l’endormissement.

Les autres effets notoires que l’on peut avoir après avoir été exposé à ces rayonnements sont de légers maux de tête.



Les moyens de Prévention ?

Il existe plusieurs types de protection liés à ces lumières bleues, l’INRS conseille certains moyens de protection, il nous conseille par exemple de porter des lunettes de protection avec des verres traités anti-lumière bleue pour réduire l’exposition ou encore d’appliquer des filtres anti-lumière bleue directement sur nos écrans et nos luminaires.

Il y a également des méthodes de prévention liées à nos habitudes qui peuvent réduire les conséquences occasionnées par ces rayonnements, comme par exemple, diminuer la luminosité sur nos écrans, adapter nos éclairages dans notre environnement de travail et dans nos habitations ou encore de limiter le temps d’exposition, le soir plus particulièrement.

Il existe notamment une norme liée à la sécurité, la norme NF 62471, concernant les lampes LED, proposant un système de classement des lampes LED en fonction de leur dangerosité.
Cela permet de définir le temps d’exposition à ne pas dépasser en fonction du groupe dans lequel se trouve la lampe LED.

Il est composé de quatre groupes allant du premier groupe de risque 0 qui est sans risque et ne présentant aucun risque photobiologique, ce qui correspond à l’étude de l’influence que peut avoir la lumière sur les êtres vivants, où le temps d’exposition peut aller jusqu’à 2 à 3 heures environ, jusqu’au 3ème groupe qui équivaut aux rayonnements à risque élevé où l’exposition comporterait un risque si elles étaient supérieures à 0,25 seconde.

Avec cette norme, nous pouvons identifier les ampoules LED qui sont dangereuses et les remplacer si cela est possible.


Bibliographie :

jeudi 8 novembre 2018

Détection de gaz : des instruments révolutionnaires alliant prévention et protection


Par  Yannick QUESNEL, Nicolas LY,  Coralyn ZAVAN – étudiants en LP QHSSE, promo 2018-19

Cette année, « Expoprotection » s’est déroulé du 6 au 8 Novembre 2018 à Paris. Le salon de la prévention et de la gestion des risques permet de présenter au grand public comme aux professionnels des produits novateurs dans ce domaine. L’entreprise Industrial Scientific, véritable précurseur dans la fabrication de solutions de détection de gaz nocifs, s’est distingué de ses concurrents.

Industrial Scientific a innové dans la conception de détecteur de gaz. Un détecteur de gaz ou explosimètre est un appareil dont la fonction principale est de vérifier la teneur d’une atmosphère en gaz susceptible d’exploser (source Larousse). Certaines situations de travail peuvent amener des salariés à être exposé à un ou plusieurs gaz nocifs pour la santé c’est donc pour cela qu’il est primordial de détecter la composition d’une atmosphère de travail.

Les différents détecteurs de Gaz

Industrial Scientific a créé deux types d’appareils :
  • Le "Radius BZ1"  , détecteur de zone qui amène à gérer 25 détecteurs de gaz qui permet de pouvoir créer une toile de sécurité dynamique dans un environnement de travail.
  • Les portatifs, comme le "Ventis pro 4 ou 5" que les collaborateurs portent au plus proche des voies aériennes respiratoire. Ils permettent de détecter, pour certains jusqu’à 5 gaz différents.
Un détecteur de gaz peut déceler plusieurs gaz nocifs : les « classiques » et en fonction des besoins mais surtout de l’activité de l’entreprise, d’autres gaz plus spécifiques comme par exemple les composés organiques volatils (COV).


Leur fonctionnement

Ces appareils fournissent donc une protection individuelle mais aussi collective. Le « Radius BZ1 » peut être placé dans des zones de passages stratégiques lors de l’intervention de plusieurs employés aux alentours.
Celui-ci fonctionne par le biais d’un détecteur qui mesure et détecte le dépassement des seuils des différents gaz présents dans la zone. Lors du déclenchement d’un des détecteurs portatifs type « Ventis pro » l’alerte est envoyé au « Radius BZ1 » qui amène à amorcer une alarme sonore et visuel.
Un message d’alerte s’affiche à l’écran en nommant l’opérateur concerné ainsi que sa géolocalisation. Ces informations peuvent également être transmises aux divers responsables du site qui procèdent ensuite à avertir les secours si besoin.

Leurs caractéristiques spécifique

L’aspect novateur dans ces détecteurs de gaz est l’interconnexion entre tous les appareils ce qui permet d’étendre l’alerte pour une protection des salariés optimale lors de leur activité. De plus, munis d’une « balise d’immobilité », également appelé « balise homme mort », les appareils portatifs se déclenchent lorsque la personne est immobile pendant au moins 30 secondes. Ce dispositif assure une protection dans le cas où un travailleur isolé venait à faire un malaise par exemple. L’alerte serait alors donné de la même façon que pour un dépassement des seuils de gaz nocifs.

L’autonomie du « Radius BZ1 » peut aller jusqu’à 7 jours. Les « Ventis pro » sont rechargeables par le biais d’une base et ont une autonomie allant de 12 à 72 heures en fonction du type de batterie.

Accessibilité des produits

Ces appareils peuvent être achetés cependant, Industrial Scientific préconise le leasing (location) de ses produits ce qui permet à l’entreprise américaine d’apporter des services de maintenance aux clients. Tout dysfonctionnement peut être détecté à distance ce qui facilite l’identification des produits défectueux et optimise le remplacement de ces derniers si nécessaire.

Atouts de l’entreprise américaine

Actuellement en pleine croissance, Industrial Scientific reste leader dans la fabrication des détecteurs de gaz interconnectés. Certaines entreprises en France ont déjà adopté ces outils comme Orange, SNCF, ALSTOM…

Industrial Scientific est véritablement le précurseur concernant les détecteurs de gaz interconnectés. Cet aspect permet à ces derniers d’optimiser le temps d’alerte qui peut parfois être vital. En plus d’assurer sa fonction principale, ils fournissent un moyen de protection contre les malaises ou autres problèmes de santé et ça, directement intégré dans le même appareil.

Prévention et prise de décision : l'émergence d'outils spécifiques de management

Après le « Return on Investisment » (ROI), des méthodes de management entendent plaider pour un meilleur « Return on Prevention » (ROP).

Prévention & performance

Découverte lors de la visite du salon EXPO PROTECTION 2018, la revue technique de l’INRS (n°251, Avril/Mai/Juin 2018) présente un dossier intitulé « La prévention des risques : un atout pour la performance de l’entreprise ».
Un chapitre de ce dossier se détache de l’objectif principal du salon. Il est titré « La prévention, facteur d’excellence et outil de management ». Alors qu'aujourd’hui protection et prévention riment avec achats et ventes de produits et services toujours plus performants en terme de réduction de la pénibilité physique ou mentale du travail, ce chapitre met en lumière l’émergence d’outils de management liés aux actions de prévention mises en place dans l’entreprise. Dans ce chapitre, la prévention n'est pas présentée comme un handicap qui gêne la performance, mais comme une condition de la performance ou un vecteur de performance.

Une idée contre-intuitive
Souvent perçues comme contraintes financières nécessaires, les actions de prévention sont généralement difficiles à mettre en place au sein d’une entreprise : visibilité réduite des résultats, bénéfices « virtuels » des risques évités, décisionnaires contraints par la rentabilité de l’activité, pression du temps… En réponse à un marché semé d’embûches, l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) a créé un outil permettant de dégager les performances économiques d’une action de prévention.

Un outil transversal de management qui a pour sujet la prévention
Il s’agit d’un logiciel, accessible sur le web, prenant la forme d’un questionnaire, divisé en plusieurs sections (identité de l’entreprise, impact de la prévention, données économiques, bilan) et ayant pour vocation de répertorier dans un premier temps l’action de prévention mise en place ainsi que l’ensemble des coûts liés à ladite action de prévention.
Dans un second temps, l’outil compare, pour une période déterminée, les investissements (humains & matériels, exploitation & entretien…) aux gains potentiels (productivité & qualité, achats & marges additionnelles…).
Enfin, le logiciel édite un bilan comptable de l’action de prévention (rendements, délai de retour sur investissement…). En complément du bilan comptable, l’outil permet de réaliser des études statistiques, en fonction des réponses fournies au questionnaire.

Une innovation au service de la prise de décision
Suite à la visite du salon EXPO PROTECTION par la promotion LPRO QHSSE session 2018/2019, le retour d’expérience est unanime : cette exposition investit peu les outils d’aide à la prise de décision et de management du risque au profit des équipements de protections individuelle et collective, certes plus spectaculaires.
L’article paru dans la revue technique de l’INRS souffle comme un vent d’espoir : en démontrant que protection et prévention peuvent désormais rimer avec performances économiques, l’OPPBTP met entre les mains des décisionnaires de l’entreprise des moyens permettant d’élever les stratégies de prévention au rang de stratégie d'entreprise, par exemple, purement axée sur la rentabilité à court-terme de l’activité.
Ce genre d’initiatives, d’ambitions, d’outils, apportent aux politiques de prévention et de santé/sécurité au travail plus de crédibilité, de visibilité et de transversalité, par l’inclusion et la sensibilisation de parties prenantes toujours plus nombreuses (interne et externe à l’entreprise) et par la construction d’indicateurs de plus en plus tangibles.

Pour en savoir plus
Site internet EXPO PROTECTION : https://www.expoprotection.com/
Revue « Hygiène & sécurité au travail » de l’INRS : http://www.inrs.fr/publications/hst.html
Site officiel de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) : https://www.preventionbtp.fr/

Par Kévin Duarte, étudiant LPRO QHSSE 2018/2019 en poste dans une foncière immobilière, convaincu de l’utilité d’une politique de prévention ambitieuse.

lundi 30 avril 2018

Les LPro QHSSE au Mudday 2018



Sous l'impulsion de Philippe Mercier, étudiant FC dans la Lpro, la promo va participer à une course mud-day. Une course dans la boue..



Voici ses conseils :


 


 





ps : Mme Desmoulins sera à un colloque à Prague à cette date et elle est bien triste de ne pas être des nôtres. :-(

dimanche 1 avril 2018

Ça va faire du bruit : vos oreilles en seront absourdies


Le groupe d’étudiants « Ça va faire du bruit » vous propose différentes activités pour vous sensibiliser aux troubles auditifs liés aux bruits.

Nous sommes tous confrontés aux bruits dans notre quotidien : à la maison, au travail, dans les transports, lors de concerts ou de manifestations publiques. Toutes ces nuisances sonores ne sont pas sans conséquences sur l’organisme. En effet, 9 millions de personnes par an sont touchées par des problèmes d’auditions, dont 3 millions des travailleurs.
                                             














Au cours de cette journée, notre groupe vous informera sur :
- Le fonctionnement du système auditif humain
- L’importance de notre ouïe
- Les risques sanitaires liés aux bruits
- Les méthodes de préventions
Pour cela, des animations et expériences ludiques sont mises en place : l’échelle du son, la modélisation du son, le parcours auditif ainsi que le témoignage d’une personne atteinte de troubles auditifs ! Une borne auditive est à votre disposition pour tester votre propre ouïe.

Cet événement se déroulera en partenariat avec :
● La Journée Nationale de l’Audition (JNA)
● L’Institut Nationale de Recherche et de Sécurité (l’INRS)
● 3M https://www.3mfrance.fr/3M/fr_FR/notre-societe-fr/
● M. Marc Boulet : audioprothésiste
 
                          

VENEZ DECOUVRIR CES ATELIERS EN SALLE 213 DE L’IFIS.
Contact : Emrah BAYRAM, Responsable communication